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  • : Mon blog raconte essentiellement la pratique de mon sport, le cyclisme ou plutôt le cyclosport.
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18 juin 2017 7 18 /06 /juin /2017 22:32
70.3 Remich

Ce week-end, place au troisième volet de ma trilogie préparatoire pour Frankfurt… On se rapproche et on ajoute un peu de similitude avec l’ironman puisque je participe au 70.3 de Remich labélisé IM. Les 250 € d’inscription m’avait fait hésiter à m’y inscrire, comparer au 55€ de Troyes, je ne pense pas que cela puisse être 5 fois mieux… Mais Baptiste m’a convaincu en argumentant qu’on avait pas de frais d’hôtel, pas trop de de déplacement et puis comme on paye à l’avance, c’est assez vite oublié.

 

On est sur le circuit IM, d’où il nous faut faire un premier aller retour le samedi à Remich pour aller chercher les dossards et déposer les vélos. On covoiture avec Baptiste et Julien (son beauf que je ne connaissais encore que de nom). Sur place je retrouve un peu la mise en place de Majorque, label IM oblige. C’est mon premier 70.3. IM

La logistique tri est toujours compliquée quand, comme moi, on a une légère tendance à la distraction, mais quand il s’agit de l’échelonné sur 2 jours ca relève du miracle de ne rien oublier.

 

70.3 Remich

La couse du dimanche étant ma dernière course de préparation, je décide de rompre l’adage stipulant qu’il ne faut jamais rien tester en compétition. Je vais tenter de faire mes propres barres énergétiques. J’avais déjà recherché quelques recettes mais Julien m’informe que Charlotte Morel (rencontrée sur la croisière en Corse) a publié une vidéo sur ce sujet, encore une source d’inspiration supplémentaire. Bref en mixant les différentes recettes je fini par mixer 1/3 (en volume) de noisettes et d’amandes puis j’ajoute les 2/3 restant figues, dattes et abricots séchés avec qques cc de jus de fruits. J’enfourne le tout 15’ à 180°C pour améliorer la texture et augmenter la DLC (tiens, tiens, je travaillerai pas le domaine ?). J’emballe le tout en ajoutant même un easy opening…

 

70.3 Remich

Dimanche matin, en route pour Remich, on se gare sur les hauteurs (pour un 70.3, c’est jouable de remonter à la voiture). On passe on parc à vélo pour déposer les bidons coller mes barres sur le vélo et repérer une dernière fois son emplacement. Ensuite direction la piscine, non pas pour m’y échauffer comme tant d’autres mais juste pour y déposer le sac d’après course. On papote un peu avec les différents Luxembourgeois présent (pas beaucoup vu la proximité), je retrouve aussi Xavier du team VDH.

 

Tout comme à Majorque, on part en rolling start. Je pense à posteriori que j’aurai du suivre Julien et partir un peu plus devant mais l’amitié et un excès de modestie me pousse à rester avec Baptiste.

 

Contrairement à Majorque où chaque groupe de temps partait en même temps, ici on nous lâche 4 par 4. Ca fluidifie fortement le trafic, mais ca complique la recherche d’un ouvreur… Je me jette à l’eau pour la première partie avec le courant, je cherche des pieds à suivre, je vais d’ailleurs en chercher durant toute la natation mais vu mon mauvais positionnement au départ, je vais nager tout seul comme un grand, à l’exception d’une centaine de mètres avant le premier demi tour. Je pensais qu’après celui-ci, j’allais sentir le  courant, mais il n’en fut rien. Le passage à la deuxième bouée se passe sans encombre. Le retour à contre courant est assez court. Je sors de l’eau sans avoir trop le tournis.

J’ai nagé en moins de 30’ (il n’y avait pas les 1900m) en 1'29’’ au 100m, malgré ca, je ne suis que 475ème et 59ème de ma catégorie.

Je perds pas mal de temps à enlever ma combi et à mettre mes chaussettes ainsi que mes chaussures, et oui je suis pas encore un vrai triathlète…

Le parc à vélo me parait encore bien fourni. Ca me motive. Je chope mon vélo et entame une première CAP, la sortie du parc est assez longue.

70.3 Remich
70.3 Remich

Ca y est, c’est parti je vais pouvoir « envoyer »… Comme d’hab les premiers km servent à remonter la file des nageurs non rouleurs. Je profite aussi de ses premiers km pour me ravitailler. Je suis assez fier de mes barres énergétiques, elles seront digérées sans soucis. Je suis tout de même dépasser par un autre concurrent, ayant lu l’article sur trimes comme quoi on gardait un avantage même à 12m, je décide de le suivre. Assez vite on forme un petit groupe (toujours à 12m pour ma part), on se « relaye ». Sympa de croiser la tête de course, Xavier pas si loin, puis Julien et Stéphane. Je ne reconnaitrait personne d’autre. Je suis vite, mais j’en garde tout de même sous la pédale, je suis venu reconnaitre le parcours le mardi précédent et je sais ce qui m’attends. Je passe un long moment en tête du petit groupe avant et après le demi-tour. A un tel point que je pense même qu’ils ne sont plus là. Au bout de quelques km, je fini par être « relayé », j’en profite pour m’alimenter, pas dégeu mes barres fait maison…

Au fur et à mesure que l’on se rapproche du virage à droite nous faisant quitter la Moselle, la densité des concurrents en face diminue, pas de commentaire sur leur densité individuel (oups je dérape). J’arrive au pied de la bosse (3ème fois en peu de temps), je prend un rythme qui me parait raisonnable, pourtant je dépasse énormément de triathlètes. Je me fais la réflexion que c’est toujours bon d’avoir pu reconnaitre le parcours, ca me réconforte dans l’idée de reconnaitre également Francfort. Sans reconnaissance, ce passage en trois temps m’aurait paru interminable. Au sommet, il y a nettement moins de monde autour de moi. C’est le moment pour réellement lâcher les watts. Je vais de tape cul en tape cul… Je rattrape Julien, on s’encourage et je poursuis ma remontée. Je suis doublé par un anglais, j’hésite à suivre mais il est un peu trop rapide. Je suis également doublé par un avion de chasse qui lui roule en relais. Le dernier faux plat avant de redescendre vers la Moselle me fait bien mal aux pattes, aux autres aussi, en bas je suis tout seul. J’aperçois un petit groupe au loin, il me reste 15 km de plat… Dilemme, récupérer pour la CAP ou pousser pour pas être seul… J’opte pour l’option 2, je me fais plaisir. Ca roule bien devant => suis pas loin d’être à fond pour rentrer au plus vite. Une fois à 12m, je peux me ravitailler tourner les jambes afin d’assurer une CAP correcte.

70.3 Remich
70.3 Remich

Me revoici au parc vélo, j’enfile mes baskets et pars à l’assaut de ces 21.1 km de CAP + au moins 300 m pour sortir de la zone de transition. Je croise assez vite Xavier, je me dis qu’il va revenir tout de suite sur moi, mais il ne me dépassera que 3 tours plus tard, lors de son sprint final. Come d’habitude, je cours aux sensations et attends impatiemment le verdict chronométrique du premier km… 3’58’’, oups c’est encore plus rapide qu’à Troyes. Je décide de poursuivre malgré tout à cette allure. Sympa de retrouver les mêmes chouchous qu’à Majorque et bonne préparation psychologique en vue de Francfort que de devoir faire 4 tours, même si les tous seront deux fois plus long, comme le reste d’ailleurs. Très sympa aussi de se croiser régulièrement. Je maintiens le rythme les 16 premiers km avant de faiblir légèrement lors du dernier tour.

J’apprécie le moment ou l’on prend l’option ligne d’arrivée… Je la franchis en 4h23’22’’ … Je me surprend de descendre aussi nettement en dessous des 4h30… je m’isole un instant sur un petit banc dans le parc à côté avant de revenir dans l’aire d’arrivée pour attendre Baptiste et Julien.

70.3 Remich
70.3 Remich
70.3 Remich

J’aurai pu en rester là mais une énorme surprise m’attends dans la recovery aera…Non pas les tartines, à 250€ l’inscription, peut mieux faire…Mais l’information que Baptiste me transmet : « Prépares ta carte Visa, tu es qualifié pour Chattanooga !!! Tu es deuxième de ta catégorie, derrière Yannick !!! »

Nooooooon me dis-je, pas possible, Chatta… quoi ??? J’avais pas du tout anticipé ça, moi.

Je viens de faire un podium de catégorie d’âge sur un 70.3 Européen !!! Enorme et impensable encore le matin même…

 

Ceci nous pose un problème de logistique, non pas pour Chattanooga, les enfants étaient déjà accueilli chez Baptiste… Mais c’est moi qui ait la voiture et le podium n’est qu’à 19h. Après quelques hésitations et une douche surprenante (mixte assez dénudée) au bord de la piscine, on opte pour un aller retour sur Arlon. Ca me laisse 20 minutes pour aller préparer le chantier à Frassem et revenir avec Colin et Lilou à Remich pour aller mettre ma bête tête sur le podium…

 

En espérant que cette qualification (dont je n’ai pas pris le slot) en entraînera un jour une autre…

70.3 Remich
70.3 Remich
70.3 Remich
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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 22:37
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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 07:08
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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 20:40

8be31a69ea826efb04163066afc9c66a.jpg

Ce dimanche, je participe à mon premier distance olympique à Weiswempach. L’eau d’heure et Brugges présentait plus ou moins les mêmes distances mais la grosse différence avec aujourd’hui c’est l’autorisation de drafter (rouler en peloton), d’où l’interdiction des vélos de CLM. C’est donc avec le Wilier que je me suis rendu dans le nord du grand Duché. Non sans l’avoir préalablement tuné. Je lui ai en effet ajouté un mini prolongateur. Ceux-ci sont autorisé, mais ils ne peuvent être plus long que les cocottes de frein.

La météo a été assez capricieuse durant ce mois d’aout, mais heureusement ce dimanche sera sec, mais frais. La question du port de la combinaison néoprène ne se pose même pas.

C’est la formule de triathlon qui me convient le moins. En effet, comme je suis un piètre nageur, je perds trop de temps par rapport aux costauds et risque de me retrouver esseulé dans la partie vélo.

Je craignais assez fort la mise à l’eau suite à la t° de l’eau, mais ca se passe sans trop de mal. Je me dirige vers l’extérieur afin d’éviter la cohue. Le parcours, nous fait effectuer deux tours du lac. Après 200m, je suis obligé de me mettre sur le dos afin de replacer mes lunettes arrachées lors d’un contact. J’en profite pour cracher dedans afin d’éliminer la buée… Je poursuis sans encombre jusqu’à ma sortie de l’eau. Je suis 99èmé en 28’54’’.

Le parcours entre la sortie de l’eau et mon vélo est trop court que pour que j’aie le temps d’enlever le haut de ma combinaison. Je vais à nouveau perdre quelques instants pour l’ôter. C’est promis je vais travailler cette transition pour la saison prochaine. Je perds aussi un peu de temps à mettre mes chaussettes. Bref, je suis une nouvelle fois vraiment mauvais dans cette transition.

Je m’élance en même temps qu’un autre gars, ce que je craignais arrive, il ne prend pas la roue… pas plus que les 3 autres de je double avant … La bosse. Et oui, même pas le temps de tourner un peu les jambes que l’on attaque la première difficulté du parcours. Un petit raidar qu’il faudra monter 4 fois… Lors de cette première ascension, je double quelques concurrents mais personne ne prend la roue. Au sommet, je le relance puis je me couche sur ma machine car le vent souffle assez fort et on l’a dans le nez. J’invective chaque concurrent que je double avec un « accroche !!!» mais personne ne prend la roue. J’aperçois un peu plus loin un gars qui a l’air de rouler plus ou moins à la même vitesse que moi. Il doit avoir une petite trentaine de secondes d’avance. Je décide de faire le forcing pour revenir. Je reviens sur lui au même moment ou Axel Z. (futur vainqueur me prend un tour). Il arrive comme un avion dans une des bosses, du coup pas moyen de prendre la roue…De toute façon à mon avis on ne nous aurait logiquement pas laissé faire. J’ai tout de même enfin un compagnon pour rouler. Il va même vite prendre le dessus à tel point que je ne le relayerais pas sur le dernier tour. On rattrape pas mal de gars assez content de pouvoir se caler dans les roues.

On arrive à la seconde transition et comme je le présentais, les suceurs de roues s’envolent en CAP… Pour ma part je prend mon rythme, je fais mes 3 tours quasiment dans le même temps en +- 14’30’’ soit une allure de 4’20’’.  
 
 
1/4 Weiswempach  
 
24/08/2014  
 
160
           
Nat
T1
Vélo
T2
CAP
Tot
99
126
34
78
58
54
00:28'54"
00:02'51"
01:07'47"
00:01'24"
00:43'26"
02:24'24"
 
 Etendue-weiswampach.PNG
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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 20:04

 

Une chope au premier qui me trouve sur les photos du départ...

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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 19:47
Ca fait quelques années que le premier week-end de juillet est le week-end d’un de mas gros objectif de l’année…D’habitude il s’agit de la marmotte, mais cette année le gros objectif est le semi – distance ironman de Gravelines ou le chtriman 113.  
 
C’est l’occasion de retourner passer un week-end à la Panne. Le samedi, c’est Colin qui débute en triathlon (il avait déjà fait le duathlon de l’eau d’heure en initiation). Ici, il s’agit d’une vrai course avec des vrais fils de triathlètes… Ils sont tous en trifonction à l’exception de Colin… Honte sur moi, père indigne qui n’a pas suffisamment préparé son gamin…
Quelle émotion de voir son gamin au départ, c’est encore plus stressant que de courir soi-même.
Comme à son habitude, il part comme un dératé et sort… 4ème de l’eau… Il semble qu’il ait plus de capacité que moi dans cette discipline.  Ensuite à l’instar de son père, ca se complique… Il met pas mal de temps pour se changer (d’accord avec une trifonction, il serait reparti plus vite). Puis ils partent pour 2 km de vélo suivi d’1 km de course à pied. Il termine en 11ème place et surtout en demandant : « c’est quand le prochain triathlon ? » Il s’est bien plu, c’est l’essentiel.
 
2014-6371.JPG
 2014 6458
Le lendemain, je suis de retour seul à Gravelines. Le parcours étant constitué pour chaque épreuve d’une seule boucle et la météo étant peu engageante, j’ai conseillé à Cécile de ne pas venir m’encouragé. Je suis un peu stressé d’avoir abandonné mon vélo pour la nuit. Surtout que le vent soufflait assez fort la veille. Mais pas de soucis, il est bien en place. Je termine de m’installer dans l’aire de transition et retourne à la voiture pour remettre ma pompe. J’enfile ma combi avec beaucoup d’attention, on part pour 3 km, je veux bien m’y sentir. Comme d’habitude je réclame un peu d’aide pour la fermer. Pas de chance pour moi, le type qui m’aide laisse dépassé une petite bande de velcros par dessus le bords. Ca ne me gênera que le lendemain et les jours suivants, mais lors de chacune de mes respirations, mon cou frotte dessus. Ca s’appelle un manque d’expérience.
 
Je me mets à l’eau et me dirige gentiment vers la ligne de départ… Je me dis que ca va être la guerre… Plus de 800 personnes en quête d’une même bouée, certes à 1500m plus loin mais c’est mon premier départ groupé lors d’une épreuve de masse. Je tente d’apercevoir la fameuse bouée mais elle est trop loin. Je crache dans mes lunettes, c’est aussi efficace et bien moins cher que l’antibuée…
 
2014-8508.JPG 
 
2014-8515.JPGPAN, ca y est je suis parti pour un premier 113 (en réalité 114 (3 +90 +21). Comme à mon habitude, je dévie vers la gauche du bassin… Mais comme il s’agit d’un bassin d’aviron, celui-ci est jalonné de petites bouées permettant de délimiter les couloirs des différents bateaux. Ca va nous servir de repère et on nage un peu comme en piscine, chacun dans son couloir. Cette particularité va permettre d’éviter « la guerre » auquel je m’était préparé. Je m’étais aussi préparer (pas assez) à nager 1h… C’est long… Comme je le savais je me suis surtout préparé psychologiquement. Pas question de se stresser avec les avions (hors-bords) parti devant, mais il faut se concentrer sur ma trajectoire et sur ma technique de nage, ca fait passé le temps.
A mi-parcours, la densité de nageurs augmente au passage des deux bouées, mais ca passe. Je suis à la moitié, « il n’y plus qu’à rentrer au parc à vélo ». Je dévie une nouvelle fois vers le couloir de gauche, puis reste le long des bouées. Ca me permet de ne plus dériver mais je ne suis pas à l’abris de percuter l’une ou l’autre bouée… Le meilleur moyen pour moi de les éviter… C’est de les viser, comme je dévie, je passe à côté. J’arrive à la dernière bouée, je n’ai plus qu’à traverser la largeur du bassin.
 
2014-8853.JPG 2014-8855.JPG
 
Je retrouve le plancher des vaches, non sans tituber légèrement, c’est la première fois que ca m’arrive… j’avais déjà lu sur des forums que ce passage de la sortie de l’eau pouvait occasionner des pertes d’équilibre, mais c’est la première fois que ca m’arrive.
Je chipotte assez longtemps pour enlever le haut de ma combi, j’y parvient juste à temps (10’’ avant d’arriver devant mon vélo). J’arrive à enlever le bas un peu plus vite que d’habitude, mais pas encore en un temps record. J’enfile mes chaussettes (indispensable à mes yeux à partir du demi), mes chaussures, … Je me ravitaille et sors du parc à vélo.
 
Ca y est, je commence à prendre du plaisir… Je suis dans la partie qui me convient le mieux. On croise les courageux du 226 qui en termine avec leur première boucle. Comme d’habitude, je dépasse pas mal de gars, mais je suis aussi dépassé par quelques avions. Je suis même rattrapé par… le peloton (voir XXXème minutes de la première vidéo), ca surprend lors d’une épreuve sans drafting. Je me laisse dépasser et reste à distance réglementaire. J’hésite plusieurs fois à repasser devant mais la dépense d’énergie à produire me paraît trop importante à ce stade de la compétition. J’attends donc sagement la première bosse pour déposer cette bande de tricheurs. Au sommet, je reprends la position aérodynamique assez vite et me remets en mode seuil.
 
 
Le ciel est de plus en plus menaçant, je comprend assez vite que l’on ne rentrera pas au sec. Je suis envahi d’un petit doute : ai-je bien refermé ma caisse de transition ? Je pense bien l’avoir laissé ouverte… On verra lors de la prochaine transition. A peine le temps d’y réfléchir que les premières gouttes arrivent suivie du déluge… Ils tombent d’énorme gouttes me faisant même mal. La route est détrempée rendant le freinage avec mes roues carbone délicat.
Je profite de cette partie pour m’alimenter et pour m’hydrater un maximum, je sais que ca sera plus délicat de le faire en CAP. Les bidons fournis au ravitaillement sont hyper concentré en isostar, je sais d’expérience que c’est pas ce que mon organisme préfère mais je préfère éviter de m’arrêter pour remplir ma gourde. Du coup, j’ingurgite deux de ses bidons.
La pluie se calme un peu, puis s’arrête, lors de la fin du parcours. A 10 km de la fin du parcours vélo, je passe en mode récupe, je rajoute constamment une dent afin de mouliner un peu plus, je laisse redescendre un peu le cœur afin d’augmenter mes chances de performer lors du semi qui suit. Je suis gêné par l’envie de satisfaire un besoin naturel… Mais je me dis que ca sera moins pénalisant en terme de temps de faire la pause pipi à l’aire de transition ou lors du parcours en CAP.
 
Me voici une nouvelle fois dans l’aire de transition, je trouve assez vite mon emplacement (5’’ de perdu tout de même en passant devant sans m’arrêter). Je constate que j’avais bel et bien oublié de fermer ma caisse de transition, mes chaussures et tout se qu’elle contient sont trempés… Mais comme je aussi mouillé qu’en sortant de l’eau, c’est pas bien grave.
Je commence l’épisode fraicheur… Comme prévu, je passe m’alléger… Vu tout ce que j’ai bu et peu transpiré, c’est interminable. J’hésite à m’asseoir, mais je ne veux pas perdre trop de temps du coup, je repars. µ
 
Comme à Nobressart, je perds une chaussure en sortant du parc à vélo… Elle est restée scotchée dans la boue.
Le début du parcours consiste en un tour du bassin d’aviron, je prends un rythme de CAP d’environ 4’30’’. Je suis à nouveau gêné par l’envie d’un besoin naturel, mais le moins pratique à effectuer en course. Je repense au calvaire déjà vécu à Bilzen et lors d’un entraînement… Définitivement ca ne va pas être possible de courir 21 km sans faire une pause. Heureusement, après être monté sur le talus le long du bassin, on redescend vers l’aire de départ. Je décide de quitter le parcours pour… J’averti un juge de mon intention afin de ne pas être sanctionné et que l’on ne me refasse pas refaire un tour du bassin. A mon retour sur le parcours, je constate que j’y ai laissé 5 minutes mais que je peux à nouveau entrevoir le fait de finir.
Le parcours de CAP consiste en un aller retour vers la mer. Avec certains des sentiers empruntés en double sens. Après 3 km, je croise le futur (c’est imminent pour lui) champion de France. Quand à moi, j’ai encore 18 km de Cap à faire. Ca aurait pu me casser le moral, mais au contraire, ca m’amuse de croiser la tête de course. Je croise environs les 20 premiers avant de bifurquer vers les remparts et de quitter pour un instant la partie aller-retour. Le GPS de mon polar me lâche une fois de plus… Vivement que je récupère ma fenix 2. Je prends des temps intermédiaire à l’aide du marquage kilométrique de l’organisateur. Je tourne toujours en un peu plus de 4’30’’, mais j’ai l’impression que c’est de plus en plus difficile. J’arrive enfin le long du canal nous emmenant vers la mer. Je croise les gars avec qui j’ai bouclé la fin du parcours du vélo, ce coup-ci ca ma mets un coup au moral…Vive l’immodium qui m’aurait permis d’être avec eux… J’arrive près de la mer (j’entonne un petit : face à la mer et non à la meije, hommage à la marmotte). Je me ravitaille et repars pour les 6 ou 7 derniers km. Ca va être assez long… Je cours en 4’45’’. Je me rapproche du site d’arrivée…
Je croise cette fois-ci des athlètes du 226 partant pour 2 boucles, je me dis qu’un jour mon tour viendra, mais je ne suis pas encore du tout prêt pour ce type d’épreuve, ni dans la tête, ni dans les jambes (le marathon n’est pas encore à ma portée).
 
2014-0221.JPG
J’arrive enfin dans ce que Colin appelait la veille : « le jardin » suite au bac de fleurs déposés dans l’aire d’arrivée. Ca y est je viens de boucler mon premier demi…
Je suis satisfait de boucler l’épreuve dans un temps correct 5h14min et 31 sec., mais l’émotion ressentie n’est pas la même que lors d’une marmotte. Il faut dire que rien que dans l’intitulé du demi triathlon, il y a un goût d’inachevé.
Comme d’habitude, voici le résumé en chiffre :
 
 
 
Nat
 
T1
 
Vélo
 
T2
 
CAP
 
Tot
 
281
 
370
 
113
 
505
 
239
 
178
 
00:55'29"
 
00:03'13"
 
02:32'18"
 
00:03'44"
 
01:39'44"
 
05:14'31"
 
 
 etendue-chtriman-114.PNG
 
 
 
 
 
 
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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 22:13

C’est en ce jour le plus long de l’année que je participe en soirée, au triathlon de Brugge.

2014-8253.JPG

 

Qui dit triathlon, dit participation commune avec Benny. J’avais fait le blaireau, comme il dit, lors de la première vague d’inscription en loupant de 2h l’heure de début d’inscription. Il était déjà trop tard. J’ai heureusement pu rattraper le coup lors de la deuxième vague.

Le parcours est magnifique :

 

-       1 km de natation dans un canal brugeois

-       45 km de vélo, principalement le long du canal reliant Brugge vers la mer.

-       10 km de CAP dans le cœur historique de la vielle ville, avec un double passage sur la grand place

 

Je retrouve Benny à Bxl pour faire la suite du trajet ensemble. Sur place on retrouve Isa et Fred.

2014-8276.JPG

 

On est plus que dans les temps, on est même dans les premiers a s’installer au parc à vélo. Celui-ci se trouve dans la cour d’une école dans laquelle le vent tourbillonne, provoquant des mouvements de vas et vient de mon vélo. Ca ma stresse un peu, mais il ne tombera pas. Je vous l’ai déjà dit : « le triathlon n’est pas un sport de distrait ». Jusque là, je n’avais encore rien oublié… Mais la je me rend compte que mes lunettes de natation sont restées dans mon sac de piscine. Heureusement Isa a une paire de réserve. Encore merci à elle pour le prêt.

2014-8264.JPG 

Tout comme à l’eau d’heure, il faut se rendre à pied jusqu’au départ. Ce coup-ci, j’y vais pied nu afin de ne pas égaré une seconde paire de chaussures…

Le départ est donné en une dizaine de vague successives (par catégorie d’âge). Ca nous permet de voir le départ des pro, ca nage tout de même assez vite… Mais aussi d’encourager Isa qui part dans la 3ème vague. Après quelques vagues, il est temps pour nous de retourner au lieu de départ.

 

Je prends beaucoup de soin pour ajuster ma combinaison, je sais depuis l’eau d’heure que ce détail est primordial. Quelques instants plus tard, il est l’heure de la mise à l’eau des bonnets oranges. J’encourage Fred et Benny et me dirige vers le sas de départ. On saute dans le canal avant de nager jusque la ligne de départ. L’eau n’est pas trop froide, par contre, elle est bien dégeulasse. Je pense que c’est l’eau la plus trouble dans laquelle j’ai eu l’occasion de nager jusqu’ici.

page1-1045-full.jpgpage1-1055-full.jpg

 

Petit filou, je me place sur la gauche de la ligne afin de prendre la corde lors du premier virage. Mais bien avant d’arriver a celui-ci, j’ai déjà dévié vers… la gauche, je suis fort proche du muret… Etonnamment, ca sera ma seule erreur de trajectoire. Il faut dire que l’on a comme repère visuel le toit si particulier des habitations brugeoises situées le long du canal. Le parcours est jalonné du passage sous deux ponts, un seul d’après Benny au départ qui nous avait laissé entrevoir une fin de parcours de natation juste après le premier…

Entre les deux ponts, j’ai été victime de la technique suivante : « pour se débarrasser d’un concurrent nageant trop proche de soi : donner lui un mouvement de crawl sur lui, le second sur la tête… et s’il n’a pas encore compris qu’il vous gêne : sautez lui dessus, vous aurez la paix… » Effectivement, le temps de respirer après cette agression, de remettre mes lunettes (plus exactement celles d’Isa), il avait déjà pris deux longueurs…

Au ¾ du parcours, je double les concurrents de la vague précédente qui nage la brasse

A nouveau, vers la fin du parcours je pense au 3 km de Gravelines… Ca va se jouer au mental, il ne faudra pas penser aux autres, mais à bien calibrer mon effort. Tant pis pour le temps perdu lors de ce premier tiers de l’épreuve.

En sortant de l’eau, je jette un coup d’œil vers le canal, je constate qu’il y a encore pas mal de bonnet orange dans l’eau, ca me rassure un peu sur mes « qualités » de nageurs. Comme d’habitude, c’est ici que je cafouille un peu… heureusement la distance à parcourir est assez longue, ce qui me laisse le temps d’enlever le haut de ma combinaison en trottinant. Puis, il faut enlever le reste… je décide de me mettre en mode valium… c’est-à-dire pas de stress inutile, une fois la combi enlevée, je m’assied afin de mettre une paire de chaussettes… c’est toujours un dilemme pour moi : avec ou sans… Je pense que j’y laisse au moins 40’’ en les mettant, mais la crainte d’avoir des ampoules me poussent à les mettre. Je cafouille aussi un peu lors de la mise de mon dossard. Bref, je le savais, il y a du travail à fournir pour améliorer cette transition. Je vais aussi penser à essayer de mettre les chaussures sur le vélo.

Me voici, sur mon point fort… Mon parcours se passe sans encombre. Je rattrape beaucoup de concurrents des vagues précédentes. Durant la majorité du parcours, je vais avoir un bon poisson pilote, il est à la bonne allure, ni trop lent et surtout pas trop rapide, je suis bien (un peu avec le frein à main, histoire d’en garder pour la CAP, avec le recul, je dirais même que j’aurai du un peu plus lâcher les chevaux…).

Juste quelques moments à signaler :

-       Le croisement avec Benny, chacun d’un côté du canal, sympa. Faut dire qu’il était facile à repérer avec sa tenue verte, je louperai Fred (en noir, c’est plus compliqué).

-       Le vent a affronté pour partir et lors du début de la boucle dans les champs.

-       Le remplissage de mon aérodrink fait juste avant le demi tour avec un passage sur des pavés, j’ai perdu au moins 1/3 de l’eau…

-       Le dernier km pavé, ca secoue et ca craint pour les vélos.

-    L’absence de vidéo… j’ai mal enclenché ma caméra.

La seconde transition est assez longue, elle aussi. Je pense bien lui avoir laissé une paire de cales. D’autant plus que l’on commence par courir sur les mêmes pavés que la fin du parcours vélo.

J’entame la dernière partie de ce triathlon, la plus belle… On court dans le cœur historique de Brugge, avec deux boucles, donc deux passages sur la grand place, on y pénètre en traversant le porche du beffroi. On longe les canaux, passe devant le moulin, traverse un parc,… Parcours magnifique, rien que pour ca, j’y retournerais.

Ayant bien géré mon parcours vélo, je parviens à courir en 4min/km (15km/h).

page7-1774-full.jpg

 

Voici, comme d’habitude, le résultat en chiffre et en graphique.

 

etendue-brugge.PNG

 

Nat T1 Vélo T2 CAP Tot
220 803 121 287 112 125
00:16'19" 00:03'41" 01:11'26" 00:02'13" 00:40'46" 02:14'26"
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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 19:00
Ce dimanche, je participe à mon premier triathlon sur distance olympique au barrage de l’eau d’heure.
Ca sera une longue journée, car on se met en route assez tôt, d’une part pour aller encourager Benny qui participe au promo le matin et d’autre part car Elisa et Colin participent à l’ironkids. C’est une grande première.
 
On arrive au lac de Plate Taille alors que le 1/8ème est à la moitié du parcours de natation. C’est la première fois que je vois le parcours de natation de l’extérieur, ca me fait penser à un vol de grue…
Je profite du passage des premiers pour tenter de comprendre comment gagner du temps lors de mes transitions. On verra plus tard que ca n’a pas été très utile.
On loupera Benny, ne sachant pas son n°, on est installé au milieu du parc à vélo, mais malgré ca, pas moyen de le repérer.
 
On l’encouragera une première fois à la fin de son premier tour vélo, ensuite on le suivra lors de sa seconde transition ainsi qu’à l’arrivée où je ferais connaissance avec ses collègues amateurs eux aussi de tri.
 
Place aux enfants… C’est après le 1/8ème de Bertrix, qu’Elisa avait émis l’idée de participer à un ironkids avec sa cousine. Mais ayant appris qu’il fallait nager dans le lac, son idée était tombé à l’eau… Par contre, Colin, lui était super motivé. La veille, en m’assurant de pouvoir inscrire Colin sur place, j’apprend que ca sera un duathlon. Du coup Elisa est remotivée et nous accompagne.
 
Ils vont faire une première boucle de 500m derrière des moniteurs, puis rouler 5km (ils font un aller-retour jusqu’au ravitaillement du parcours de CAP des grands), l’aller toujours derrière les moniteurs et le retour en « course ». Les guillemets car tout les enfants de 6 à12 ans partent ensemble. Colin s’en sort pas mal en vélo et part comme une fusée en CAP, c’est un peu trop vite, il sera rapidement asphyxié. Elisa est plus constante, ce qui lui permettra d’arriver juste derrière Colin. Très belle expérience pour tout les deux, d’autant plus qu’ils reçoivent une médaille à l’arrivée. Encore un grand merci à Benny qui les prendra en charge à partir de ce moment pour que je puisse me plonger dans ma course.
 
Une fois, mon matériel déposé au parc à vélo, je passe saluer les enfants et je me dirige vers la ligne de départ, située d’après le speaker à 15’ de marche. J’ai un peu de marge. Au fur et à mesure que je m’approche du départ, d’autres triathlètes me double en courant… Je dois encore enfiler ma combi, m’alléger et me rendre sur la ligne, bref je suis en retard. Je vous passe les détails de mes pompes abandonnées sur place (note pour plus tard : acheter des espadrilles) et des disfonctionnement de ma fenix 2, elle est encore trop nouvelle que pour que je ne la maudisse mais je me réjouissais d’avoir des données sur l’ensemble d’un tri, ca sera pour la prochaine fois.
 
Le départ est donné dans l’eau, je ne sais pas pourquoi mais je pensais que l’on partait d’une plage. Je suis encore à un bonne cinquantaine de mètres de la ligne lorsque ca démarre… Au moins j’évite la cohue et les coups qui vont avec et suite à ce départ précipité, je n’ai pas le temps de me rendre compte que l’eau n’est qu’à 15°C.  J’essaye de rester à gauche du flux, je dépasse pas mal de gars en brasse, je suis effectivement parti de loin…
C’est la première fois (sur 3) que je ne me sens pas trop mal dans l’eau, je supporte bien la combi et tente même de soigner un peu mon style. Premier contre temps, dans l’empressement du départ j’ai oublié de « saliver » mes lunettes afin d’éviter la buée… Au bout de 500m, je n’y vois plus rien. Je suis obligé de me mettre sur le dos afin de rattraper cet oubli. Je repars. Le passage de chaque bouée est marqué par un petit moment de récup du à l’embouteillage occasionné par ces passages obligés.
Le passage de l’une d’entre elle va être un peu plus compliqué pour moi… j’entre en collision avec un kayak… Le gars me dit : « Je crois que vous êtes désorienté !!! »… j’éclate de rire (pas facile en nageant, ca me vaudra un léger début de crampes), puis je continue sans encombre jusqu’au tapis bleu marquant la sortie de l’eau. Je suis un peu rassurer vis-à-vis des 3km du chtriman début juillet.
 
Place à la quatrième discipline du triathlon : la transition. Discipline pour laquelle je ne me suis pas entraîné, mais vu le temps perdu à chaque fois, il est temps que je m’y attaque. C’est à nouveau le passage de la combi sur les mollets qui pose problème. Les chaussettes ont été aussi difficile à mettre. Et après la sortie du parc à vélo, la mise en route fût aussi difficile (la montée sur le vélo à l’arrêt + une cale récalcitrante)… Bref il y a du boulot.
 
Le parcours vélo est assez sympa, moins difficile qu’annoncer,  le poggio n’est déjà pas difficile, alors le petit poggio : ce n’est rien du tout… La première bosse est un peu plus compliquée.
 
Vu ma piètre performance lors de cette première partie, mes débuts sur le vélo sont grisant, je double beaucoup de gars. Malgré ca, et une fois n’est pas coutume, je décide de gérer mon parcours vélo en me préservant pour la CAP. Je monte les bosses à ma main avant d’envoyer de grosse relance. Je tente  à nouveau de faire fonctionner ma Fénix 2 mais sans succès.
 
Benoit a emmené les enfants au sommet de la petite bosse finale, c’est gai d’être encouragé, d’autant plus qu’à cet endroit là, c’est un peu ambiance tour de France.
 
Voici les vidéos du jour :
 

 
 
On peut constater la présence d’énormément d’automobilistes sur le parcours, c’est quasiment le seul reproche que je peux faire à cette organisation bien huillée.
 
Je termine quasiment en roue libre. La deuxième transition est un peu moins catastrophique, ayant oublié de prendre un bidon en plus de mon aérodrink, je m’hydrate avant d’entamer la course à pied.
 
Le parcours consiste en un double aller retour de 2.5km le long du lac. Et miracle, j’arrive en fin à faire repartir ma garmin.
Ici aussi je vais penser quelques fois au Chtriman ou il faudra faire le double de la distance. Je cours pas trop mal à peine plus de 4min/km. Je double quelques concurrents surtout sur la fin du parcours (difficile de dire s’ils sont dans le même tour). A l’inverse je n’ai pas pu suivre la foulée des gars qui m’ont passé.
 
Ca y est, je viens de boucler mon premier ¼ en 02:26'28"727 tout juste dans le top 100 (97ème).
 
Un rapide coup d’œil sur le tableau ci-dessous, vous permettra de comprendre pourquoi je vais tenter de passer plus de temps à la piscine…Mais également dans ma baignoire pour trouver une technique de déshabillage de ma combi.
 

Nat
T1
Vélo
T2
CAP
Tot
263
296
66
162
103
97
00:25'46"
00:03'09"
01:15'52"
00:01'17"
00:40'23"
02:26'28"
 
Pour finir le graphe du nombre de participant par intervalle de temps :etendue-eau-d-heure.jpg
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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 18:50
 
ambiance-running.jpg
Ce dimanche, je suis de retour à Bilzen, là où tout à commencer pour moi dans cette nouvelle discipline qu’est le triathlon.
 
Malgré la tricherie collective de l’année passée (on roulait quasiment en peloton), j’ai décidé de revenir à Bilzen car ne jouant pas un bon classement général, le déroulement de la course (avec ou sans drafting)  m’importe peu. J’ai juste décidé de personnellement m’en tenir au no drafting. Evidemment dans la mesure du possible, car malgré un net allongement du circuit (3 boucles ald 6), on roule toujours sur le chemin de hallage. L’étroitesse de la route ne permet que la présence de deux vélos.
 
 
 
Je retourne me garer au même endroit que l’année passée (à côté du parc à vélo). Cette fois je vis une préparation un peu plus sereine que l’année passée où j’avais oublié pas mal de chose dont ma puce… (voir article http://martin.outmanns.over-blog.com/article-111-bilzen-120367004.html).
 
 
 
 
 
J’ai chopé un rhume quelques jours plus tôt, il va considérablement me gêner, surtout lors de la natation.
 
 
 
Je suis dans les derniers à rentrer dans l’eau (16°C), certes c’est froid, mais c’est supportable. Au bout de 100 m, je commence à avoir du mal à respirer… Ca commence mal. Je ne supporte pas ma combi, j’ai l’impression qu’elle m’étouffe. J’ai de l’eau qui rentre dans mes lunettes et en prime je dérive vers la berge… Bref ce parcours de natation est une vrai galère. Je suis obligé de nager sur le dos à deux reprises pour remettre mes lunettes.
 
C’est une vrai délivrance lorsque je reviens à l’échelle de sortie, d’autant plus que selon la plupart des concurrent il y avait un peu plus d’un km à faire.
 
 
mou-sort-de-l-eau.jpg
 
 
 
Je me mets à trottiner tout en enlevant le haut de ma combi. Je repère mon emplacement sans trop de difficulté. Je peine à nouveau pour retirer le bas de la combi… Ca devient une habitude. Je bois un coup, avale une demi barre énergétique puis, je sors du parc, en route pour 100 km.  
 
 
 
Contrairement à l’année passée, je dispose d’une machine de guerre, fini le look tuné, place à mon orbéa, monté avec une sonic 80 à l’arrière et une bora à l’avant. Je trouve assez vite mon rythme de croisière. Cette année la combinaison des trois facteurs suivant va considérablement réduire le nombre de drafteur :
 
- Le départ a été donné en deux vagues
 
- Le parcours est allongé
 
- Les arbitres sont plus présents et plus sévères
 
 
 
C’est l’un des premiers jours de chaleur de l’année, normalement je m’y acclimate très bien, mais j’ai commis une petite erreur… je suis parti avec trop peu d’eau, je pensais être ravitaillé à chaque tour, mais nous ne le sommes pas lors du premier tour. Ma bouche s’assèche… Et quand enfin je retrouve de l’eau, il n’est pas trop tard, mais grand temps.
 
 
 
Lors du second tour, je perds mon bidon arrière gauche…Mdr, c’est celui avec le matos de réparation, dont un boyau Vitoria open Corsa. Je décide de poursuivre et de le récupérer lors de mon dernier passage.
 
Heureusement, je ne perce pas durant ce tour. La récupération du bidon se passe sans encombre, hormis l’un ou l’autre n’ayant pas vu que je signalais mon arrêt. Je repars en cafouillant un peu pour remettre l’une de mes cales dans la pédalle. C’est fou le temps que l’on perd lors d’un stop and go. Je vais peiner à revenir sur les gars qui m’accompagnait.
 
 
 
Je suis un peu surpris par le retour à l’aire de transition, je pensais encore devoir faire quelques km. Il faut dire que la puce gps de mon Polar déconne encore. La transition en elle-même se passe sans soucis. Par contre la CAP va être une vrai galère. Je gère le faut plat revenant vers l’aire d’arrivée, il faut dire que je me rappelle aussi comme il m’avait fait souffrir l’année passée. Ensuite le parcours est plus facile mais plus chiant puisqu’il s’agit d’un aller retour plat sur une petite route de campagne. A la sortir d’Eigenbilzen, lors du premier des trois tour je sens un petit début de crampes pointer le bout de son nez… Je suis obligé de lever le pied et d’attendre que ces trois tours se passent. Je suis aussi gêné par un besoin naturel… A un tel point que j’ai fortement envisagé un arrêt dans le champ lors de mon dernier tour mais la délivrance ne viendra qu’une fois la ligne franchie…
 
 
 
Ma course en quelques chiffres et avec le graphique du nombre de participants par tranche horaire.
 
 
Nat T1 Vélo T2 CAP Tot
141   58   89 72
00:23'04"   02:45'55"   00:48'18" 03:57'19"
 
etendue-Bilzen.PNG
 
 
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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 15:05

 


 

 

 

 

C’est ce dimanche que j’ai débuté ma saison de triathlon en me rendant au championnat francophone de sprint ou plus simplement au 1/8 de triathlon batifer de Bertrix.  

 

C’est mon premier 1/8, pour rappel le précédent (St-Léger) avait été transformé en duathlon. Benny est lui aussi de la partie. Comme à St-Léger, j’ai le soutient de Cécile et des enfants. C’est super de les avoir sur place mais ca complique la logistique (surtout au point de vue de l’horaire).

 

   

 

    Point de vue préparation, j’ai fait une semaine avec pas mal de volume vélo (pas d’enfants à la maison) mais sans intensité car j’ai une contracture au mollet gauche suite à Spa-Olne… Ca a été lundi et mardi (avec Benny) en décrassage, puis mercredi sur le vélo de triathlon précédé de 50 minutes de natation à Rodange (j’ai même eu droit à 5 minutes seul dans le bassin olympique). Vendredi, j’ai fait un retour de Marche mais en direction de Pepinster. J’ai du m’abstenir de courir durant toute la semaine afin de ne pas aggraver la situation de mon mollet gauche.

 

 

2014-9120.JPG

J’arrive au départ une petite heure avant le départ, en espérant ne rien avoir oublié… Pour rappel, le triathlon n’est pas un sport de distrait (et j’en suis un). Je file à la buvette du foot (où je me remémore quelques arrivées des boucles de la Semois…) pour aller rechercher mon dossard et ma puce. Retour à la voiture pour aller finir la préparation de mon matériel. Je commence par mettre ma puce au pied, pour m’y habituer mais surtout pour ne pas l’oublier. Je monte mes boyaux à 10 bars, puis je me rends au parc à vélo, casqué (comme il se doit) avec ma caisse. Les questions du jour sont : chausettes ou pas ? et veste ou maillot en plus de la trifonction ou pas ? N’ayant toujours pas de réponse, j’ai tout mis dans ma caisse. Je monte vers l’entrée de la piscine, le temps de faire une petite photo avec mes enfants et je rejoins les concurrents de la 7ème vague pour le briefing d’avant course.

 

 

 

Coup de bol, on m’a attribué le couloir 4, c’est celui le plus proche de la sortie. On y nagera à 5. On s’organise en fonction des temps annoncés par chacun, on se situe entre 12 et 14 minutes… Et c’est moi qui ai annoncé un ambitieux 12’… Je partirais donc le premier. Juste avant le départ, l’un des participants me demande si c’est bien moi qui ait un blog… Ca fait toujours plaisir de rencontrer des gens qui me lise, j’espérais le revoir à l’arrivée mais ce ne fût pas le cas.  

 

     

 

La piscine est un peu vétuste et la petite profondeur est vraiment peu profonde (moin d’un mètre), mais il y a des gradins… C’est cool, car pour rappel, j’ai des supporters.

 

 

 

Ayant annoncé 12’, je pars comme un avion (ou plutôt un jetfoil) au bout de 4 longueurs, j’ai pris un peu d’avance sur le second, je peux enfin diminuer le rythme…Ce fût un vrai départ de tri à bloc, mais sans les coups. Je bois la tasse 2 ou 3 fois à cause du remous. Je suis hyper concentré sur le comptage de mes longueurs, on ne me laissera pas sortir si je n’en ai pas fait 30, par contre on me laissera repartir pour 2 supplémentaires.

 

    Impossible de se situer dans la course, je sais que je suis devant mes 4 colocataires de couloir mais je n’ai pas de repère par rapport aux autres… Les dépassements se font sans encombres en passant au milieu.  

 

 

 

2014-9127.JPG

Au bout de mes 750m je sors et me dirige vers la parc à vélo en oubliant presque de rendre mon bonnet…

 

 

J’hésite une seconde avant de retrouver mon emplacement (il faut que je trouve une carpette de salle de bain fluo…). Puis pris par la course, je décide de laisser tomber le port des chaussettes et l’ajout d’une veste. Je fonce vers la sortie du parc, j’y ai été dépassé par au moins 3 autres gars sorti juste après moi de l’eau, il faudra que je travaille cette transition. Ca passera probablement aussi par l’achat de chaussures à mettre sur le vélo.

 

Je tente de démarrer ma caméra mais sans succès => pas de vidéo. On est 5 ou 6 à filer vers Mortehan, on doit frôler le 50km/h mais comme mon polar fait à nouveau des siennes, je n’ai pas d’enregistrement. Je suis même obligé de redémarrer ma montre. Ca commence à bien faire, j’envisage de passer chez Garmin, mais ca fera sans doute l’objet d’un article… Le drafting est interdit,  dans ce petit groupe, la règle sera bien respectée même si on passe chacun notre tour devant pour servir de point de mire. La traversée de Mortehan se passe sans encombre, on vire à droite pour aller chercher le juge de paix du parcours vélo, une côte de plus d’un km avec un     passage à 13%... Je me rends tout de suite compte que je suis avec des gars plus fort que moi, ca l’a fou mal quand vous êtes dans votre spécialité, une seul rengaine en tête : « tu ne me lâcheras pas, tu ne me lâcheras pas,… ». Le cœur bat la chamade,… « tu ne me lâch…. Et puis va te faire fout… », je suis obligé de laisser filer quand mon estomac me lâche. J’étais de toute façon dans le rouge foncé…bien foncé... Et ils sont trois à partir définitivement dont celui qui fera le meilleur temps vélo, mais à cet instant précis, je ne le sais pas, je prends donc une petite claque. Je finis la montée toujours en surrégime mais sans me faire exploser une seconde fois. Je maudis cette fichue roue sonic 80 mm que j’avais béni quelques instants plus tôt lors de la descente. Jusqu'à 5 ou 6% ca se laisse emmener mais au-delà, quel boulet, il faut une énergie de malade lors de chaque tour de roue. Au sommet, trois gars sont définitivement parti,  je conserve les deux autres en vue. Je relance et retrouve le bénéfice de ma roue fortement profilée. Je grappille petit à petit du terrain sur mes prédécesseurs. Peu avant d’entrer dans Bertrix, je rattrape l’un des deux. Une fois dans la ville, on en ressort par de toutes petites routes afin d’arriver par l’arrière du complexe sportif, c’est un peu dangereux mais je m’en tire sans encombre.

 

  2014-9139.JPG 

 

Me voici de retour au parc à vélo, Elisa se rappelant de mon départ casqué en CAP à St-Léger, crie : « ton casque, papa ». je commence par l’ôter, puis je change de chaussures. Là, je me rappelle le vieil adage :  « ne jamais tester du matériel en course »… Or c’est la première fois que j’enfile mes chaussures sans chaussettes. Je plie la semelle droite… Tans pis je ne cours que 5 km.

 

 

 

Le parcours (2*2.5km) tourne autour de la piste d’athlétisme puis on monte vers le centre ville avant de revenir sur le complexe sportif par l’entrée principale. Dès, le début du parcours je ressens une douleur au mollet gauche. Je ne suis pas encore remis des 31 km de Spa-Olne. Je décide de poursuivre en mode mineur afin de ne pas aggraver la situation.

2014-9149.JPG

 

 

Je voulais descendre sous 1h15 et c’est fait !  Je termine 26ème en 1h09’06’’. Ci-dessous un graphe reprenant le nombre de finisher par intervalle de temps (1 intervalle = 1/10 de l’écart entre premier et dernier), j’ai trouvé cette idée sur le blog d’un joggeur en préparant Spa-Olne. Je trouve le concept intéressant, tout du moins tant que je suis dans les trois premiers intervalles.

 

 

 

  Capture graphe

 

 

Ci-dessous, mes différents temps intermédiaires :

 

Nat

Trans 1

Velo + Trans 2

Càp

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pos

Temps

Pos

Temps

Pos

Temps

Pos

Temps

Pos

Temps

56

00:12'50"

62

00:00'48"

10

00:33'41"

34

00:21'45"

01:09'05"868

+00:08'39"745

 

Mon moins bon classement est 62ème lors de la première transition, ca se travaille sans trop de difficulté mais sans trop de gain en terme de temps. Ensuite 56ème en natation, là il va falloir bosser et je pense que je vais devoir me faire aider, plus de vidéos sur you tube et surtout quelqu’un pour corriger ma technique. En CAP, c’est pas trop mal, d’autant plus que c’est sans forcer, je pense reprendre l’entraînement fin de semaine. En vélo finalement c’est pas mal du tout avec un top 10.

 

Pour une première de la part des organisateurs, c’est une belle réussite, super ambiance et super organisation. Merci à eux

 

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