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  • : Le blog de martin.outmanns.over-blog.com
  • : Mon blog raconte essentiellement la pratique de mon sport, le cyclisme ou plutôt le cyclosport.
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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 23:56

affiche marmotte 2012 640px 2012-2754.JPG

 

Ce 7/7, je suis au départ de ma troisième marmotte. Je suis plus serein que lors de mes deux participations précédentes. Je sais que la forme est là et que sans soucis mécanique, je serais à l’arrivée. C’est d’ailleurs, le seul petit tracas que j’ai au départ. Je me souviens de ma participation précédente ou j’avais été gêné par mon câble de dérailleur (http://martin.outmanns.over-blog.com/article-la-marmotte-2010-53715952.html). Cette fois-ci, c’est une légère fissure sur une des quatre vis de fixation de ma potence qui me perturbe (mais ca tiendra toute la journée).

 

 

 

 

 

2012-2758.JPG3ème marmotte et 3ème sas différent. La première fois, je suis parti avec les novices à 7:50. La deuxième fois, j’étais dans le premier sas (7:00) et cette fois-ci, je découvre le sas intermédiaire. Ce que je craignais, se vérifie partiellement : c’est le sas des fidèles mais qui n’ont pas vraiment performé. Je ne mets pas les 2000 gars en cause, mais je crois que l’objectif de plus de 1000 cyclos du sas de 7:30 est tout simplement de finir. Le mien est aussi de finir mais si ca peut être en moins de 8h, c’est encore mieux. Moins de 8h, en temps de parcours en comptant mes arrêts ravito et sanitaire et en comptant la descente du Glandon. Comme à chaque fois l’objectif est ambitieux et à la limite de mes possibilités.

 

Mes craintes sur mes camarades du 2ème sas se vérifient dès le départ… Je ne trouve personne pour me relayer, hormis entre Rochetaillée et Allemont ou je peux un peu laisser faire. Après le barrage, je me retrouve à nouveau seul à rouler, mais je peux compter sur les encouragements de Cécile qui comme 2 ans auparavant est restée au pied de la montée d’Oz.

 

 

 

 

J’effectue la montée au seuil (160 puls). C’est l’intensité maximale que je puisse tenir sur plusieurs heures. Je2012-2782.JPG n’ai pas de marge de sécurité, la marmotte en moins de 8h est à ce prix, ca passe ou ca casse. Je joue entre le 34 X 27,25,23 pour tourner les jambes à 70 tours/minute et plus. C’est au début du deuxième pallier qu’on affronte les % les plus sévères du jour. Par contre la fin de celui-ci est plus roulante, j’en profite pour remettre du braquet.

 

Au sommet, je profite de la neutralisation pour remplir mes bidons et faire une vidéo. La descente se passe sans encombre, la fissure de ma potence n’évolue pas. La sécurité est bien assurée, les virages les plus dangereux sont bien renseignés. Je m’arrête en bas pour une pause sanitaire et pour enlever mon coupe-vent.

 

4347024 Screen   4352227 Screen

 

 

 

 

 

J’entame la partie ou l’on peut perdre ou gagner beaucoup de temps : la vallée de la Maurienne. J’aurai pu attendre un groupe avant de « relancer » le chrono, mais comme je compte le temps total, je préfère y aller directement. Dans un premier temps je roule seul, puis je trouve un gars qui me prendra quelques relais, malheureusement il se relèvera des qu’on aura rattrapé un plus gros peloton. Je récupère quelques anglais de ce peloton mais ils ne relaient pas. Pire, il m’oriente dans une mauvaise direction… augmentant ainsi le parcours de 1.4 km. + un feu rouge dans le centre de Saint-Jean. Mais au moins ca m’a permis de me souvenir de mon passage chez intersport lors de ma participation précédente. De plus, en revenant sur le parcours, j’ai pu me laisser rattraper par un groupe qui roulait convenablement. On  est 6 ou 7 à relayer jusqu’au pied du télégraphe. Au pied, je « redépasse » les cyclos que j’avais dépassé dans la vallée… Au final, j’ai du perdre 5 minutes dans se détour. Je décide de ne plus y penser pour ne pas me ronger avec ca durant toute l’ascension.

 

 

 

Au pied du télégraphe, mes lunettes tombent de ma poche. Elles ont déjà vécu, j’hésite donc une fraction de seconde à les abandonner. Mais comme je risque d’en avoir besoin pour descendre de l’autre côté (éviter les insectes dans les yeux), je fais demi-tour. Pas de chance, elles sont sur la trajectoire d’un autre concurrent. Je crie « pas op ! », mais pas de bol, il s’agit d’un anglophone. Il écrasera mes lunettes, s’excusera, fin de l’incident.

A la moitié de la montée, juste après le replat, j’accuse un petit moment de fatigue. Ca va durer 2 ou 3 km, puis ca repart. C’est à ce moment la que je suis doublé par les hommes forts du sas de 7:50.

 

 

 

4370313 ScreenAu sommet, je poursuis ma route vers Valloire. Après le contrôle de passage, je m’arrête à la fontaine pour remplir mes bidons. Vient ensuite la sortie de Valloire et ce km difficile à quasiment 10 %, mais il y a un ravito au-dessus. Comme d’hab, je me ravitaille au Verney.

 

J’ouvre une parenthèse dans mon récit, pour pousser un coup de gueule. Quand on sait qu’on paye relativement cher pour participer à cette épreuve, je trouve déplorable la qualité des ravitos… Ils sont équivalent, voire moins appétissant,  que ceux des randonnées à 3 € du dimanche matin. Le truc le plus surprenant étant l’absence de boisson énergétique (hormis de la grenadine !!!).

 

 

 

J’attaque le Galibier. La première partie (jusque plan Lachat) se fait avec le vent dans le dos. Malgré cet 4384860 Screenadjuvent, c’est long et très droit, mais la beauté du site permet de faire passer le temps. Après le grand virage à droite, on attaque les pourcentages les plus dures du Galibier. Le « silence » est impressionnant, personne ne parle, tout le monde est concentré sur son effort. A 2 km du sommet, j’entonne un « Au Luxembourg, terre maternelle…. » en dépassant un gars du team de Lux. Le dernier km m’a semblé moins terrifiant que lors de ma première participation. Même si c’est à cet endroit que j’ai senti une légère douleur (début de crampe) aux ischio-jambiers de la jambe gauche.

 

 

 

4370314 Screen         4384857 Screen

 

Au sommet, je m’arrête juste pour remettre mes manchettes et mon coupe-vent, puis j’entame la descente. Je descends prudemment jusqu’au sommet du Lautaret (j’adore cette phrase : descendre jusqu’au sommet…). Comme il me reste encore suffisamment d’eau pour aller jusque Bourg d’Oisans, je décide de ne pas faire mon arrêt à la fontaine. Je profite d’une partie plus plate pour faire un premier  tour des infos de mon compteur. En fait, il n’y a qu’une info qui m’intéresse : le temps, ai-je une chance d’être en moins de 8h ? Ma montre indique 5:50 et une chique. En une fraction de seconde, une énorme émotion m’envahit : ca va le faire… ou tout du moins comme dirais le paternel : « C’est jouable ». Première chose à faire : contrôler ses émotions, puis tenter d’organiser un groupe pour rallier Bourg d’Oisans le plus vite possible. Au fur et à mesure de la descente mon groupe s’agrandit. On est une dizaine, mais comme d’hab, juste 2 ou 3 à prendre des relais. Comme souvent dans cette descente, on a le vent de face… Après quelques relais appuyés, je descends à l’arrière du groupe pour tenter de motiver d’autre à rouler. Je me doute qu’ils ne passeront qu’une fois, mais c’est toujours ca de pris.

Suite à cela, je vais avoir une altercation avec un hollandais. Cet énergumène se relève juste avant de devoir passer pour enlever ses manchettes… Je lui signale qu’il serait bon qu’il passe devant au moins une fois. Ca ne lui a pas plu du tout, il s’excite et me menace de me jeter dans le ravin !!! Il se calmera d’un coup en apercevant ma caméra…

Je m’arrange pour prendre la tête du groupe lors de chaque passage dans les tunnels.

On est rattrapé par un plus gros peloton dans la partie montante de la descente (lol). C’est avec les plus costauds de se groupe que je vais rejoindre Bourg d’Oisans.

 

A contrario du coup de gueule sur les ravitos, je tiens à signaler l’amélioration apportée cette année : la descente du Lautaret et la montée de l’Alpe Sont fermées à la circulation. Quel bonheur !

 

Je m’arrête au ravito pour manger un peu et remplir mes bidons. Je téléphone à Cécile pour la prévenir que tout va bien et pour lui donner mon ETA (estimation temps d’arrivée). Il me reste environ 1h15 pour franchir la ligne, je suis confiant…

 

 

 

La remise en route de la machine est plus compliquée que prévu… Je ressens à nouveau les douleurs de début de crampe. Je m’hydrate (quasiment un bidon bu en 2 virages) et règle l’allure à l’intensité maximale sub-crampe… Une fois arrivé à La garde, je sais que le plus dur est fait. Je prends un red tonic « pour finir l’effort » à Huez. Je fais 3 check horaire sur la montée, je suis dans les temps.

Durant les 5 derniers km, je vais souffrir de douleur au pied, j’ai l’impression que mes doigts de pied ont triplé de volume…

 

 

 

Je dépasse Julien du Team de Lux à hauteur de la bifurcation à l’entrée de l’alpe. Je pose pour les photos et termine l’ascension proprement dite en 1h04 versus 58’, 3 jours auparavant.

 

4399025 Screen

 

Comme promis au Cow-boy, je termine grand plateau… Dans la partie finale, je suis encouragé par Cécile, mes enfants et belle maman.

 

2012-2788.JPG 2012-2800.JPG

 

 Top : 7:50:30… Just do it.

 

4409572_Screen.jpg

 

Objectif atteint !!! Après avoir franchi la ligne je contrôle encore un peu mes émotions, le temps de trouver un petit coin de solitude. Je peux profiter pleinement de cet instant magique…

 

2012-2806.JPG

 

Je retrouve nos supporters le long du parcours. Ensuite je suis redescendu jusqu’au milieu de la dernière rampe pour attendre Bernard. Je serai rejoint par Jean-Luc que je n’avais plus vu depuis un petit temps. On papotera vélo en attendant l’arrivée de Bernard.

 

2012-2814.JPG

 

Je me classe 549ème .

Le tableau ci-dessous reprend un comparatif de mes temps partiels d'une année à l'autre. En gras, le meilleur résultat. On constate que c'est dans les ascensions que j'ai gagné beaucoup de temps en 2012. On voit aussi que tout avait bien commencé en 2010 (effet sas de 7:00), puis ce fut le Bérézina (il manque la demi-heure chez intersport ou j'avais éteind mon polar...). En 2008, la descente du glandon n'était pas neutralisée => j'étais plus rapide. La vallée de la Maurienne était plus rapide en 2008 avec le bon itinéraire...

 

  2012 2010 2008
Départ 0:25:43 0:24:40 0:28:25
Col du Glandon 1:19:11 1:23:47 1:29:24
St Etienne de Cuines 0:34:48 1:14:21 0:27:30
Vallée de la Maurienne 0:45:42 1:33:29 0:44:14
Col du Télégraphe 0:52:26 0:59:31 1:00:29
Valloire 0:22:14 0:24:40 0:22:04
Col du galibier 1:13:44 1:23:35 1:31:45
Bourg d'Oisans 1:09:02 1:20:00 1:13:00
Alpes 1:04:20 1:11:25 1:10:52
Arrivée 0:03:20 0:03:45 0:04:19
Total 7:50:30 9:59:13 8:32:02

 

Avant le départ, j'avais calculé des temps de passage fictif pour faire la marmotte en 8h. Le calcul est très approximatif puisque j'ai oté à chaque secteur de 2008 environ 6 % pour arrivé à un total de 8h, alors que je sais que je vais gagner du temps dans les montées mais pas dans les vallées et encore moins dans les descentes (la réalité confirme cette approximation, en vert : en avance; en rouge : en retard). Le but était d'avoir une référence en haut des cols (glandon et galibier)).

 

  prévision 8 h réelle 2012
  Partiel Cumulé Partiel Cumulé
Départ 0:26:38   0:25:43  
Col du Glandon 1:23:49 1:50:27 1:19:11 1:44:54
St Etienne de Cuines 0:25:47 2:16:14 0:34:48 2:19:42
Vallée de la Maurienne 0:41:28 2:57:42 0:45:42 3:05:24
Col du Télégraphe 0:56:42 3:54:24 0:52:26 3:57:50
Valloire 0:20:41 4:15:06 0:22:14 4:20:04
Col du galibier 1:26:01 5:41:07 1:13:44 5:33:48
Bourg d'Oisans 1:08:26 6:49:33 1:09:02 6:42:50
Alpes 1:06:26 7:55:59 1:04:20 7:47:10
Arrivée 0:04:03 8:00:02 0:03:20 7:50:30
Total 8:00:02   7:50:30  

 

 

 

 

 

 

 

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 22:55
parcours-2012.jpgCol_de_l_Izoard_Guillestre_profile.jpg Col_de_Granon_Saint_Chaffrey-_inizio_salita_profile.gif
Ca faisait quelques années que j avais envie de participer a cette cyclosportive, réputée pour son organisation, son ambiance et sa francophonie...
 
Le calendrier 2012 me permet de combiner Serre Che et Marmotte... en un seul séjour d'une semaine dans notre traditionel point de chute : Oz en oisans.
 
On arrive donc la veille à Oz sous la canicule (plus de 30C en station). Petite nouvauté, par rapport au voyage d'il y a 2 ans, Bernard m'accompagne aussi sur les cyclosportives. Pas de chance, ce dimanche matin, la météo a viré de bords... On va affronter en plus de l'izoard et du granon, le froid et la pluie.
 
Le premier col de la journée est franchi en voiture, le Lautaret. Ber en profite pour mémoriser le parcours sur lequel nous passerons samedi prochain. Une fois arrivé à Serre Chevalier, tout se précipite... Le départ a été avancé de 15 minutes suite au passage d'un passage à niveau et à la prévision d'orage violent pour le début d'après-midi. La course commence déjà pour nous, retrait des dossards, fixation de la plaque de cadre, préparation des vélos... On arirve sur la ligne 1 minute avant le départ...
 
Je pensais que l'on foncait par la vallée vers Guillestre par des faux plats descendants... il n'en ai rien... on doit affronter quelques belles bosses avant d'aller chercher l'izoard. Je me retrouve dans un groupe d'une vingtaine de coureurs avec en point de mire un autre groupe similaire au notre. Je tente de mettre un rythme nous permettant de rentrer, mais comme souvent les volontaires pour rouler sont rare... on finira par rentrer juste au début du faux plat de l'izoard. C'est l'occasion de se ravitallier et de s'en mettre plein les yeux car malgré un plafond nuageux assez bas, ca reste tout de même un des plus beaux cols de France.
 
i2SHgRVt_5Mv8s5Hhc9q1zl72eJkfbmt4t8yenImKBVaiQDB_Rd1H6kmuBW.jpgAu moment ou l'on attaque les premiers pourcentages sévères de l'assencion, le groupe éclate... Je me replace 2 fois à l'avant. Mais je dois me résoudre à laisser filer une quinzaine de coureurs. Ils roulent 1/2 km/h trop vite pour moi. Je ne veux pas finir trop cramé à une semaine de la marmotte. A 5 km du sommet, j'augmente un peu l'allure ce qui me permettra de revenir sur quelques autres concurrents. Avant de rentrer je réalise cette vidéo (pas de vidéo de ma camsport suite au condition météo, elle n'a jamais pu démarrer) (le bruit nauséabond... est du à mes nouvelles cales qui ont mis un certain temps à se preter à mes pédales):
 
 
 
Ensuite, c'est le moment temps attendu : la case déserte. Je l'avais espèrèe ensoleillée, pour cela il faudra revenir (l'année prochaine ?).
 
 
 
8579-8576-thickbox.jpgAprès un ravito assez somaire, j'entame la descente... Je savais que les roues carbonne sous la pluie c'était pas génial au niveau du freinage, je vais en faire l'expérience. De plus, c'est ma première descente de col en boyau, avec des boyaux que j'ai collé moi-même... Je n'arrive pas à avoir confiance en eux (en moi...). Cette ½ heure de descente est un calvaire, il n'y a que 10 c au sommet, avec le vent et la vitesse de la descente, j'ai l'impression qu'il gèle. Je grelotte, je claque des dents, j'attend avec impatience les premières pentes du Granon pour me réchauffer.
 
La traversée de Briancon a lieu sous les applaudissements de quelques courageux qui attendent sous la pluie.
 
Ensuite on attaque le Granon, une vrai vacherie, sans un seul moment de récupération. Je tourne le 34X27 voire le 25. On remonte à plus de 2000 m. On est pas très nombreux à monter la haut. Sur les 1000 au départ, 600 seront classé, la plupart des abandons seront répertoriés sur le grand parcours, c'est le froid qui en a découragé plus d'un, dont Bernard.
 
Lorsque je passe la ligne, on m'annonce que je suis 28ème. Ma première réaction est de me dire 28ème de ma catégorie. On me dit : « non, non 28ème du général ».
Pas mal !!!
 
8660-8657-thickbox.jpg
Cette belle performance me réchauffera pour la descente. Je retrouve Bernard qui escalade le pied du col pour se réchauffer. On rentrera au plus vite à Oz pour regarder l'arrivée du tour à Liège... sous le soleil.
 

 

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 15:42

 

Suite à ma déception par rapport à la disparition de ce qui était devenu le gran fondo ardennais, j’aurai du boycotter le GFEM. Mais les organisations belges sont trop rare que pour pouvoir être snobée…

 

1550_MVH_05678.jpgCette année le départ à lieu à Blegny, sur les terres de Cécile. J’avais déjà participé à une randonnée avec Eddy au départ de Blegny, mais c’était il y a bien longtemps et en audax. Cette fois, il en sera tout autrement, dossard oblige.

 

C’est aussi pour moi l’occasion de tester le Wilier en course.

 

Test qui a bien failli être de courte durée… Lors de la première descente, je suis un peu distrait et ne voit pas un virage à 180°C en contre bas. J’entame un freinage d’urgence, qui se termine en dérapage… fort heureusement contrôlé au mm, je suis passé entre deux autres concurrents, mais je me suis vu dedans. Cette frayeur je la prends pour moi. Il y en aura deux autres à mettre à l’actif de la mauvaise signalisation des carrefours.

 

Le parcours est inintéressant et mal fléchés. Définitivement le GFEM n’est plus ce qu’il était lorsqu’il était basé à Hamoir. 

 

Je me classe 135ème (sur plus de 1000 au départ) et me qualifie pour les championnats du monde des cyclosportifs en … Afrique du sud.

 

 

1550_TD_04734.jpg 1550_PR_05186.jpg

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 20:33

 

 

 

2012-0939.JPGApres plus d’un an de sevrage, me voici de retour au départ d’une cyclosportive. La météo n’est pas très engageante mais comme les courses de plus de 150 km ne font pas légion. J’ai décidé de partir tout de même jusque la. J’ai bien failli faire demi-tour à Nancy, suite aux trombes d’eau qui tombaient. Mais une fois, arrivé à Villeroy sur Méholle, la pluie a cessé.

 

 

 

  

  

C’est bon de retrouver ce petit village qui m’avait vu début ma « «carrière » de cyclosportif 4 ans plus tôt. 

 

On est pas très nombreux à prendre le départ sur le grand parcours (une grosse centaine).

La tactique est toujours aussi débile qu’il y a 4 ans, mais aussi toujours aussi simple : « tenir le plus longtemps possible le peloton », pour finir cramé.

 

Le départ se passe bien, si ce n’est que malgré tout mes efforts, je n’ai toujours pas d’enregistrement de la vitesse… Je tente de faire la course en tête (15, 20ème position) hormis un petit passage en tête juste pour déconner. Au bout de quelques km, certains commencent à avoir des fourmis dans les jambes… on ne les reverra plus.

  

 

 

Comme d’habitude, je perds un bidon, pour une fois pas à cause de mes beaux porte bidons en carbone, mais par maladresse… je le payerai plus tard avec des crampes assez douloureuses.

 

Au bout de 100 km, je me rends compte que l’on est plus très nombreux (une trentaine environ). Le groupe va encore se casser en partie plus ou moins égale, il me manquera 5 m pour accrocher le premier groupe. Je n’ai pas voulu me mettre à 110% à cause des crampes, d’autant plus que je pensais que ca allait suffire, mais on a jamais revu ceux-là non plus...

 

 2012-0944.JPG

 

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2012-58790.JPG

 

On se retrouve à une petite dizaine mais on ne parviendra pas à s’entendre pour que chacun fasse sa part de travail…

 

A 6 km de l’arrivée, plutôt que de resserrer mes chaussures, je perse… J’essaye de finir sur la jante, mais c’est trop dangereux, du coup je répare avant de finir en décrassage…

 

 

IMG00520-20120603-1248.jpg

 

 

 

 

Je découvrirai plus tard que malgré ma crevaison je me classe honorablement (top30).

 

Avec des Si, ca aurait encore pu être mieux…

 

Si j’avais pas crevé : top 20 assuré, mon groupe sprint pour la 13ème place.

Si j’avais pas perdu mon bidon : j’aurai eu moins de crampes et qui sait si je n’aurais pas été 5m devant dans la bosse.

Si j’avais su…. Que je me battais dans cette bosse pour un top 10, je crois que j’aurais poussé jusqu’à 115%

 

Mais avec des « si » on met Paris en bouteille… Vu toute l’eau tombée ce jour là, je me suis mis exceptionnellement au si…

 

Prochaine cyclo dans 15 jours au Gran Fondo Eddy Merckx à Blegny.

 

 

 

 

 

 

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 22:04

A prestation de m…, il est normal de récolter un dossard de m…

 

Je viens de recevoir mon dossard pour la marmotte. Autant je fus ravi il y a deux ans d’être dans les 2000 premiers, autant je peste sur ce câble de dérailleur arrière qui m’oblige à partir un peu plus tard en 2012 (voir http://martin.outmanns.over-blog.com/article-la-marmotte-2010-53715952.html)

 

Si vous voulez me suivre le 07/07/12, je porterai le 2067.

 

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 10:27

2010-0038.JPG2010-0041.JPG

 

 

 

 

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 12:46

_00028.jpgLa vélomédiane est le premier volet de mon triptyque de fin de saison (vélomédiane, la Charly Gaul et la Christophe Brandt). Je n'ai pas pris le temps de changer mes roues, ni même ma cassette depuis mon exploit des galériens. Je suis donc toujours en configuration montagne...

 

Inutile de dire que je suis en pleine confiance suite à ma réussite des galériens. A contrario je me remémore ma première expérience sur ces routes, j'avais fini quasiment à pied suite à un départ trop rapide.

 

Comme il y a deux ans, je me gare au pied de la première côte (Beaussaint), je vais chercher mon dossard et ma puce élocrtonique. Pas de chance, je crève en rentrant à la voiture. Je le prends avec le sourire en me disant qu'il vaut mieux que cela arrive avant le départ plutôt qu'après.

 

L'objectif est de descendre sous 6h05 afin d'obtenir un dossard prioritaire pour l'année prochaine.

 

A 9h, c'est Claudy Criquilion, lui-même qui donne le départ. On commence directement par Beaussaint, je cherche mon rythme en permanence, d'autant plus que mon cardio "n'a pas pris le départ". Il se mettra en route après la première boucle. Petit détail qui énerve toujours un peu. Au sommet on se met à rouler à quelqu’un pour rentrer sur le groupe de tête. La longue descente vers La Roche mettra tout le monde en ligne et formera les différents pelotons. Lors du premier passage à La Roche, c'est ambiance "tour de France": public présent sur la route, musique, cor de chasse,... bref tout ce qui participe au succès de la Vélomédiane.

 _00030.jpg

Je rattrape quelques gars du team de Lux. On forme un peloton d'une cinquantaine de cyclos jusqu'au mur _00132.jpgde la vélomédiane. Cette côte me fait penser au Stockeu. Le pourcentage y est similaire et c'est le même genre de petite route en mauvais état. La plupart des gars qui m'entourent utilisent un 34*25 voire un 39*25. Moi, je passe sur mon 34*29. Je suis impressionné par la différence entre les deux développements. Je monte assis alors que les autres s'arrachent à la route vers le sommet.

 

Ensuite, retour à La Roche où c'est toujours l'ambiance "tour de France". On s'attaque à la côte la plus dure de Belgique, la montée vers le parc à gibier, je remets à nouveau le 29. Au sommet on a à nouveau droit aux encouragements des cors de chasse. C'est précisément là que mon calvaire avait commencé 2 ans auparavant. Cette année, il n'en ai rien, je parviens à suivre un groupe me dépassant sur la grand route vers Samrée. Un peloton de 30 va se constituer jusqu'au ravitaillement, comme d'habitude c'est les 5 même qui roulent.

 

Vm_1401.jpgC'est ma 3ème cyclo en Belgique cette saison et c'est la troisième fois que je perds un bidon, je suis donc obligé de m'arrêter au ravito pour faire le plein.

 

Après quelques Km, on reforme un groupe. A 3 Km de la dernière grosse difficulté (Beffe), j'entends un bruit bizarre, je pédale dans le vide...C'est ma chaîne qui vient de me lâcher...je peste, saison pourrie... vélo de m... Mais bon râler ne sert à rien, il vaut mieux trouver une solution. Je décide de continuer sur le parcours en espérant trouver un dérive chaîne. "Par chance", le bris de chaîne a eu lieu au sommet d'une bosse, je peux donc me laisser descendre jusque dans la vallée. Hormis pierre du team de Lux qui n'a pas son dérive chaîne, personne ne s'arrête pour m'aider. Arrivé à ......... je décide d'abandonner. Plutôt que de planquer le vélo dans un fossé (voir La steven Rooks 2008), je le confie au commissariat de Police. Je rentre à La Roche dans une camionnette hollandaise. Puis je fais un aller retour pour récupérer mon vélo.

 

Ce bris de chaîne est vraiment mal venu car j'étais sur les bases de 5h45, je tenterai de remettre ça l'année prochaine.

 

Capture01.jpg

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 19:49

Trois juillet 2010, 5h10, c’est parti pour une longue journée… Elle commence bien. Je me lève rassuré. 2010 4707Depuis deux jours, je ressentais des douleurs aux quadriceps, reste des 700 m de dénivelé négatif effectués avec Colin sur le dos. Elles ont quasiment disparu. J’attaque mon gâteau sport, je gonfle mes pneus (Schwalbe ultremo),… J’ai laissé mes belles dura ace à la maison. Je craignais leur trop grande rigidité ainsi que la difficulté de les « pousser » à 10 Km/h.

Ensuite, on se met en route avec Cécile, direction Bourg d’Oisans. Elle me dépose juste à côté de la voiture Mavic. Je fais vérifier le réglage de mon dérailleur, tout est Ok. Derniers encouragements, puis je vais rejoindre la ligne. La photo illustre bien l'état d'esprit avant un tel parcours, on a beau sourire, on a quand même l'air crispé. 

 

Je rejoins 3 gars du team de Lux afin d’attendre le départ en bonne compagnie. On part avec 10 minutes de retard. On est encouragé par de nombreux spectateurs, mais aussi par la fanfare. Je suis moins anxieux qu’il y a deux ans. Je sais que j’ai la capacité d’aller au bout, le doute qui subsiste est de savoir si je vais pouvoir améliorer mon temps mal2010 4811verneygré 1000 Km en moins dans les jambes.

 

Je me cale dans les roues jusqu’au pied du barrage du Verney où je prend déjà mon rythme d’ascension. La première grosse émotion est proche… Cécile est restée au pied de la montée d’Oz pour m’encourager et prendre quelques clichés. J'ai déjà l'air plus concentré... 

 

J’attaque le Glandon avec prudence, je surveille mon cardio. J’ai longtemps hésité à prendre avec moi la liste de mes temps intermédiaires. J’ai fini par juste mémoriser mes temps de passage au sommet des cols de peur de trop calquer ma course sur celle d’il y a deux ans. C’est la troisième fois que je monte ce col, mais j’ai l’impression d’y être passer hier (la dernière fois c’était lors de la marmotte 2008). Je retrouve avec beaucoup de plaisir les magnifiques paysages autour du lac de Grand Maison.

 

C’est à l’entame de la troisième partie du Glandon que ma marmotte 2010 a pris un tout autre tournant… Le câble de mon dérailleur arrière cède… Je suis bloqué 2738668 Screensur le 34*13. Il me reste 3 Km d’ascension, puis la course est neutralisée afin de garantir la sécurité de tous dans la descente du Glandon. Je décide de monter au sommet comme ça, afin de réparer durant la neutralisation. La veille je trouvais un peu dommage que l’on prive les bons descendeurs de pouvoir gagner un peu de temps. Mais sur le coup, c’est une aubaine, je pense pouvoir réparer et repartir sans perdre de temp2742541 Screens. Au moins je suis pour une fois en danseuse sur des photos...

 

Malheureusement, il n’en sera rien. Mon calvaire va commencer au sommet du Glandon où il n’y a pas d’assistance mécanique… Que faire ? Quel côté du col descendre ? Jouer la sécurité et redescendre vers Oz où Cécile aura facile de venir me chercher ou poursuivre avec le risque de ne pas pouvoir réparer. C’est Cécile qui va trancher, elle est d’accord de venir me chercher même dans la vallée de la Maurienne. Je viens de passer tout  proche de l’abandon mais je repars sur le parcours. Après 3 Km de descente, je rencontre la moto mavic. Une aubaine, à cet instant je pense repartir de plus belle dans quelques minutes. Je vais vite déchanter. Le mécano mavic a bien un câble, mais il n’arrive pas à le fixer. De plus ma manette n’accepte plus que trois changements. Je repars avec un nouveau câble mais dans ma poche. On a tout de même réussi à bloquer le dérailleur sur le 19. Je continue ma descente mais au premier freinage, je me rends compte qu’on a oublié de resserrer mon frein arrière, demi-tour. Plus facile à écrire qu’à faire, croiser des centaines de cyclos qui descendent est assez périlleux… J’hésite une dernière fois à rentrer, mais l’envie de continuer est plus forte. Une fois mon frein resserré, je poursuis ma descente, cette fois-ci jusqu’à la voiture mavic. Je tente à nouveau de recevoir de l’aide, mais d’après eux, c’est la manette du dérailleur qui est HS. J’ai 30 € dans ma poche, c’est nettement insuffisant pour me permettre de la changer. Je suis à nouveau proche de l’abandon. Seule solution, trouver de l’aide à Saint Jean de Maurienne. Je poursuis ma descente, j’ai envie de pleurer comme un enfant… Six mois de préparation, pour casser le jour J un put... de câble. Avant de sortir de la neutralisation, je me renseigne afin de trouver le vélociste le plus proche. On me confirme que mon prochain arrêt sera à Saint Jean.

 

J’attaque la vallée avec comme seuls développements 50*19 et 34*19, c’est limite quand ça descend mais comme on remonte la vallée, ça va déménager… Je vais enfin prendre un peu de plaisir… Je tourne rapidement le 50*19, ce qui me permet de rattraper groupe après groupe. Une fois proche de Saint Jean je me retourne et constate que je viens de mettre environ 150 gars en ligne. Je peux oublier ma gold cette année, mais il y en a certainement quelques uns qui peuvent me dire merci pour la leur.

 

Photo0022.jpgJ’ai toujours 30 € en poche et une réparation de 150 € à faire. Je décide d’aller chez intersport. Premièrement parce que je sais où il se trouve, deuxièmement je viens de prendre la carte de fidélité, j’ai donc l’espoir qu’il accepte un payement différé. Arrivé sur place, je suis pris en charge par le mécano qui va directement mettre le doigt sur l’origine de la panne. La tête du câble sectionné est tombée dans le mécanisme empêchant le changement de vitesse. Tant qu’à avoir perdu du temps, autant repartir avec un vélo en ordre. Il va remplacer mes gaines, mon câble de frein arrière et cerise sur le gâteau, il dévrille ma patte de dérailleur. Je ne sais pas si il lira un jour ces lignes, mais je tiens à le remercier chaleureusement.

 

Je repars sur le parcours à l’endroit où je l’avais quitté. Il n’y a plus que de petits groupes de 3-4 cyclos parsemés. Il n’est plus l’heure d’emmener un peloton, il n’y a en tout et pour tout plus qu’un anglais pour sauter dans ma roue jusqu’au pied du Télégraphe.

 

A partir de ce moment là, je vais entamer une longue remontée de ce serpentin formé d’autres concurrents. La montée du Télégraphe se déroule mieux que lors de ma première expérience. La reconnaissance effectuée en avril porte ses fruits… Au sommet je jette un œil sur les pistes déneigées des Karellis. Je remplis ma gourde à la fontaine de Valloire et je poursuis jusqu’au ravitaillement. Je salue les gars du GCV par un « C’est pas plus dure que Trasenster, mais c’est plus long. ». Je fais un stop and go au ravito. Je veux éviter de devoir remettre la machine en route. J’arrive là où j’avais vraiment souffert deux ans auparavant. Cette année je monte bien jusqu’à 3-4 Km du sommet où ça devient un peu plus difficile, mais j'arrive tout de même à sourire pour la photo. 

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Au sommet, j’enfile ma veste et je descends jusqu’au Lautaret pour remplir mes bidons et téléphoner à Cécile. Elle a mis la voiture à l’alpe, afin que tout le monde puisse rester pour me saluer à l’arrivée.

 

2770900 ScreenLa descente se passe sans encombre. Hormis le fait que je pose un peu trop sur la photo face à la Meije.

Je veille à passer en tête dans les tunnels afin de pouvoir choisir ma trajectoire. J’entame la montée finale nettement moins motivé qu’il y a deux ans, je ne me mettrais même pas dans le rouge. Depuis saint Jean de Maurienne, je n’ai plus été dépassé par personne, c’est ce qui me motive à garder un certain rythme jusqu’au bout.

Je pense déjà à mon gros objectif de fin saison : Aligner 3 voire 4 ascensions du Ventoux. Avant cette marmotte j'étais motivé pour faire les galériens du Ventoux (4*) mais je ne sais pas si c'est bien raisonnable...  

 

 

 

 

 

 

 

 

2812673_Screen.jpg2812674_Screen.jpg2809892_Screen.jpg2759362_Screen.jpg

 

A l’arrivée, j’ai de nouveau envie de pleurer, mélange d’émotion de finir à nouveau cette épreuve et dégoût d’avoir été victime de cette panne mécanique. Celle-ci me prive d’une émotion encore plus grande, car je suis persuadé que j’aurai pu finir cette marmotte en moins, voire nettement moins de 8h30.

 

2010-4846.JPGJe retrouve mes proches juste après la ligne, ça aide à relativiser. Ensuite, chopes et pizza à l’Alpe avant de rentrer à Oz, puis à la maison le lendemain.

 

Le lundi, je ferais un petit décrassage dans la vallée des sept châteaux. La première sortie post-marmotte fait un peu partie de celle-ci, ça permet de surfer sur les émotions encore toutes fraîches.

 

 

 

 

Pour conclure voici le graphe de mon polar. On constate qu’hormis lors des trois Km bloqués sur le 34*13 au sommet du Glandon, j’ai fait la marmotte 2010 sans me mettre dans le rouge… On voit aussi les arrêts fréquents dans la descente du Glandon.

Le tableau ci-dessous présente mes temps de passage 2008 versus 2010. Je gagne pas mal de temps dans le Glandon et dans le Galibier. Ce qui m’impressionne le plus, c’est le temps de la montée de l’alpe qui est similaire à celui de 2008 mais avec 10 puls en moins.

Au bout du compte j’ai roulé 179.3 Km à la moyenne de 21.3 Km/h. Par rapport au 21.1 Km/h de deux ans auparavant, je pense pouvoir être satisfait.

 

 

polar-gp-marmotte-10.JPG

 

 

 

  temps intensité (fc moy)
Lieux 2008 2010 différence 2008 2010
Départ - pied Glandon 28:25 24:55 -3:30 133 NS
1 partieGlandon 31:00 29:20 -0:40 152 155
descente 00:03 2:50 -0:10 128 121
2 partie Glandon 40:45 38:30 -2:15 155 155
descente 00:02 01:40 -0:20 119 137
3 partie du Glandon 17:10 11:12 -6:00 150 164
Descente du Glandon 33:50     121  
Vallée Maurienne 37:54     153  
Télégraphe 1:00:29 59:25 -1:00 164 161
descente 07:41 7:55 +0:15 128 124
sortie Valloire 14:22 14:15 -0:07 152 149
Galibier 1:31:45 1:26:20 -5:25 155 156
Descente Galibier 12:10 13:15 +1:05 123 114
Descente Lautaret 32:55 31:40 -1:15 131 116
2 bosses 19:50 21:25 +1:35 140 133
Vallée romanche 08:05 13:30 +5:25 144 123
Alpe Huez 1:14:55 1:14:25 -0:30 168 158

 

Je termine par un petit concours. Voici deux photos de moi à l'arrivée, à vous de retrouver laquelle à été prise en 2008 et laquelle est de cette année. Inutile de regarder le numéro de dossard, l'état de fatigue sur ma tête suffi...

 

2759363_Screen.jpg 1314494_Screen.jpg

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 23:48

786_JM_66.jpg

 

Retour à Huy pour le GFEM. Le rififi entre l’organisateur du GFEM et EM (http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=354141) a tout de même un point positif : il existe une cyclosportive belge en plus. Un beau parcours de 170 Km avec près de 3000 m de dénivelé.

 

Retour à Huy également pour moi… Le départ a lieu au pied du mur avec vue sur mon ancien kot. On part avec près de 10 minutes de retard. On commence par le long thier pour se mettre en jambe. Ensuite place à la première erreur de parcours, la plus fâcheuse car elle se produit en début de cyclo et qu’elle a rallongé le parcours d’au moins 7 Km. On est une bonne centaine dans un cul de sac. Seul avantage, ça m’a permis de retrouver Jean-luc, rencontré un an plus tôt aux trois ballons. Après avoir retrouvé le parcours on intègre un groupe bien décidé à rattraper le temps perdu. Ca roule… Mais gare au carrefour, car le parcours est très mal fléché. Je vais faire demi trois fois sur le parcours.

 

Deux côtes sont communes aux deux gran fondo (Chambralle et Tohogne). La comparaison ci-contre 786_JM_3894.jpg(Chambralle) permet de mieux comprendre mes crampes au GFA. Apres la côte de Tohogne, on entre dans une période de transition de 35 Km sans côte répertoriée mais avec le vent de face… Après le ravito, on n’est plus que deux à rouler. Je me motive en pensant que tous les efforts fournis dans mes relais me seront profitable dans 2 semaines (à la marmotte).

 

Ensuite on retrouve le final de la flèche Wallonne (côte de Bonneville, Aguesse, Bohisseau, Bousalle, Ben Ahin). Je roule dans un groupe jusqu’au pied de Ben Ahin. Là, je décide de monter à ma main afin de préserver quelques forces pour le mur.

 

C’est comique de remonter enfin le mur de Huy, mes deux dernières ascensions remontent à l’époque où je ne roulais quasiment pas en vélo. L’une a été effectuée suite à un pari en fin de guindaille et l’autre, c’était lors de mon enterrement de vie de jeune homme… Malgré les efforts ayant précédé la montée du jour, je crois que j’ai du être nettement plus rapide que lors de ces deux assenions…

 786_KE_1926.jpg 786_SOS_3831.jpg

A l’arrivée, mon objectif est atteint, je suis bien entamé. Ca devrait me faire beaucoup de bien pour la marmotte qui arrive à grand pas.

 

Au final, le changement d’organisateur est loin d’être une réussite. Le parcours du désormais Gran Fondo Ardennais est plus intéressant. Le seul point positif, à Huy, est que l’on emprunte les routes des pros, mais ça ne m’enthousiasme pas plus que ça. La signalisation du parcours était lamentable et plus grave encore, la sécurité laissait à désirer à plusieurs endroits. Au niveau de l’ambiance, on ne retrouve absolument pas la même convivialité qu’à Hamoir. Seul avantage, la présence massive des médias :

 

http://video.rtlinfo.be/video/177447.aspx

 

En conclusion, je ne suis pas sûr de revenir…

 

polar-gfem10.JPG

 

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 21:12

bikeorganisations_header.jpg

 

 

Je participe à ma première cyclosportive de l’année. Il va falloir gérer la distance. Le parcours a été légèrement modifié dans son final suite à des travaux. Mais le plus gros changement est l’ajout d’une côte final dans Hamoir.

 

C’est la première fois que j’ai un dossard prioritaire, fini la cage à bestiaux…(pas pour longtemps…). Peu avant le départ, on voit arriver Deveneys et Weylands, deux coureurs pros de chez quicq step, ça va rouler. Malheureusement pour les organisateurs, on est nettement moins nombreux au départ. C’était donc bien le nom d’Eddy Merckx qui attirait le peuple.

 Petit jeu concours... J'offre un relais à tout ceux qui me retrouveront sur la photo ci-dessous.

 

 32244_125150754192053_106484316058697_116300_349423_n.jpg

 

J’accompagne le groupe de tête jusqu’au pied de Chanbralles. Je monte à « mon rythme ». Suite à un choc, je ressens déjà une petite contracture musculaire. La douleur va s’amplifier au fil des côtes. A partir du Stockeu, on peut appeler ça des crampes. Je vais tout de même pouvoir accrocher un groupe jusqu’à la côte de Werbomont, qui me sera à nouveau fatale (voire GFEM 08). Je rentre à Hamoir en roue libre et en maudissant cette maudite dernière côte.

 

Vu la faible participation, c’est mon meilleur classement, mais de loin mon moins bon temps à plus de 45 minutes de l’année passée, une vrai gifle. Ca m’a permis de comprendre que les AG (Ardennes-Gaume) et les cyclosportives sont deux choses complètement différentes et qu’il est difficile d’être préparé pour ces deux efforts différents.

 

Ca m’inquiète pour la marmotte, mais il me reste un mois pour rectifier le tir.

  profil-GFA10.JPG

 

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