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  • : Le blog de martin.outmanns.over-blog.com
  • : Mon blog raconte essentiellement la pratique de mon sport, le cyclisme ou plutôt le cyclosport.
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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 22:08

Voici l'intégralité de la montée du télégraphe effectuée à la mi-avril lors de ma reconnaissance de la marmotte.

 

Comment monter le télégraphe en 5 minutes :

 

 

 

 

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 22:10

Dans la série, il n'y a pas que le vélo dans la vie, voici quelques vidéos en skiant.

 

Les puristes remarqueront que je skie avec mes lunettes "shimano"...

 

 

 

 

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 06:52
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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 17:30

Apres la mise en bouche de la veille, j’attaque ma première vrai sortie alpestre de l’année. Au programme, les lacets de Montvernier suivi du col du Chaussy puis retour à la station des Karellis. J’avais le « bloggant », du coup j’ai agrémenté ma sortie de ces quelques vidéos et photos :

 

 

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 21:28

Ce dimanche, apres Paris-Roubaix, j'ai fait un aller-retour Karellis - Saint Jean de Maurienne.

 

 

 

 

12.04.08

 

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 21:51

 

Pour ma troisième et dernière sortie alpestre, j’ai rendez-vous avec Hervé de chez intersport à La Chambre. Comme j’arrive ¼ d’h à l’avance, je me suis offert ¼ d’h d’ascension de la Madeleine que je n’ai pas encore gravi. L’occasion de réalisé cette vidéo :

 

 

 

 

Ensuite retour à la chambre où je retrouve Hervé en compagnie d’Hervé…Nous serons donc trois pour une sortie d'environ 60 Km ensemble. Pas de chance pour moi qui voulait être au pied des Karellis avant 16h, on part à l’opposé en direction du col du Cucheron (on en escaladera le pied). Le rythme est bon, ce n’est pas toujours évident de rouler une première fois ensemble, mais il me semble que l’on a tout les trois le même niveau, du coup pas de souci. Je vais enfin découvrir qu’il existe belle et bien des petites routes sympathiques dans la vallée de la Maurienne. Je suis un vrai danger public, je passe plus de temps à regarder en l’air (vers les sommets enneigés) plutôt que devant moi…

 

Hervé me raccompagnera jusque Saint Jean de Maurienne, j’ai déjà plus de 90 Km au compteur… Ca va être ma première sortie au delà de 100 bornes de l’année… Avec un gros problème, tout ce qui au dessus des 100 Km est en montagne. Je suis déjà bien entamé au pied, je vide mes poches pour consommer tout ce qui me reste à manger, puis j’entame une grosse galère…  

 

Ca va être plus d’une heure de souffrance où la seule solution est de ne penser qu’au coup de pédale suivant, si vous penser au chemin qu’il vous reste à parcourir, vous êtes foutu… Je me ravitaillerai une dernière fois à Monrichet, histoire d’éviter les crampes. Puis ca sera enfin la délivrance, l’entrée dans la station.

  

 

J’ai vraiment du aller au bout de mes forces pour rallier Les Karellis, mais je sais aussi que ce genre de sortie, à condition qu’elle ne soit pas trop nombreuse, est bénéfique.

 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 20:48

Il n'y a pas que le vélo dans la vie...

 

 
Mais quand même quand je skie, c'est avec vue sur le Galibier :
 
2011-7620.JPG
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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 13:47

Malgré que nous partons skier un mois plus tôt que l’année passée, je n’ai pas pu résister à l’envie d’emmener le vélo avec. J’avais consulté la météo avant de partir, et comme on annonçait une belle semaine, je confirmais mon choix en mettant mon look sur le toit de la voiture.

 

Comme je n’ai que 500 km dans les jambes, j’ai décidé d’éviter de faire comme l’année passée (2 cols/sortie) mais de me contenter de la vallée et de la montée finale des Karellis, c’est déjà pas mal…

 

Les_Karellis_Saint_Jean_de_Maurienne_profile.gifLe séjour commencera comme d’habitude par un mc do à saint Jean de Maurienne, suivi par un retour chez Intersport (voir « retour sur la marmotte 2010 »). Ensuite on monte en famille et en voiture la montée des Karellis. Comme souvent quand je monte en voiture, je suis inquiet car je trouve cette ascension assez compliquée.

 

J’effectue ma première sortie le dimanche après-midi, je voulais aller dans la vallée pour rouler avec quelques locaux pour ne pas rester sur la nationale. Mais vu mon départ tardif, je me contenterai d’un aller retour Karellis – Le Bochet, une descente et une remontée…

 

La route est toujours aussi mauvaise que l’année passée… Mais en plus, elle est verglacée… Je me ferais d’abords une grosse frayeur, puis je gouterai non pas au bitume, mais à la neige (plus d’info dans la troisième vidéo…).

 

 

La montée, elle se déroule sans encombre. J’ai tendance à comparer la montée des Karellis avec celle d’Oz, mais j’oublie trop souvent que l’ascension des Karellis est plus longue et plus difficile. Les 2 Km avant Montricher ne sont pas faciles à négocier. Il faut également tenir compte du vent qui vous ‘pousse’ un lacet sur deux, mais qui lorsqu’il est de face, vous cloue au bitume…

Pas de chance pour moi, le balcon des mauriennes se situent tout en haut de la station, il faut donc encore gravir 3 lacets dans la station avant d’en avoir terminé.

 

Ma deuxième sortie sur place sera l’occasion pour moi de revenir sur les routes de la marmotte, c’est toujours émouvant de passer par ces routes mythiques, même dans la vallée de la Maurienne. Je monterai les 2, 3 premiers Km du glandon et ceux des lacets de Montvernier avant de faire demi-tour et de rentrer à la station. L’ascension sera un peu plus dificile que la première...

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 11:21

  ccv

  

C’est mon grand défi de l’année : 187 km, 6052 m de dénivelé, 4 ascensions du Ventoux. Ca sera pour moi la sortie la plus difficile de toute mon existence.

Avant de vous partager mon aventure sur le géant de Provence, il me semble opportun de commencer par la genèse d’un tel projet.

ventoux.jpgTout d’abord il faut un brin de folie pour avoir envie de réaliser un tel défi. Ce n’est pas pour rien que l’on appelle « cinglés du Ventoux », les cyclos réalisant les 3 ascensions asphaltées du Ventoux.

Ca fait 2 ans que j’ai envie de réaliser cette folie. J’ai pris conscience que j’en étais capable après avoir boucler ma première Marmotte. Cette erreur géologique (Mont Ventoux) située entre les massifs Alpins et Pyrénéens, m’a toujours fasciné, je l’ai escaladé à plusieurs reprises, par ses trois côtés. Cette fascination vient probablement de sa difficulté, de sa localisation en Provence, de son sommet lunaire,…Et puis le Ventoux est un peu la montagne des belges à l’instar de l’Alpe d’Huez pour les hollandais.

L’année dernière j’avais déjà voulu devenir cinglé du Ventoux. Cécile étant enceinte, je me voyais mal la laisser seule à l’hôtel durant toute une journée. Je m’étais donc contenté d’une seule ascension par Bédouin. L’annonce du WE Ventoux avec le CCW était l’occasion pour moi de relever ce défi.

Ce défi est même devenu au fil du temps de plus en plus ambitieux. En consultant le site Internet des cinglés du Ventoux, j’ai pu confirmé l’existence d’une 4ème ascension (la forêt de cèdre appelée également la route forestière).  Certes caillouteuse, mais différentes sources d’information me confirmaient que l’on peut passer par là avec un vélo de route. De plus, le dénivelé total des cinglés (4443 m) est inférieur à celui de la Marmotte (5000 m). J’avais envie de faire encore plus dur. J’ai donc opté pour les galériens du Ventoux. J’ai failli revenir à l’option cinglé suite à mon ascension de l’Alpe d’Huez lors de la Marmotte. Le manque de motivation, suite à ma casse mécanique, altérait probablement mon jugement. Une semaine après, j’étais définitivement décidé : ce sera les galériens.

Il ne reste plus qu’à choisir l’ordre des ascensions. Notre hôtel étant « L’abri du Ventoux » à Malaucène, je débuterai par là. Ensuite, j’irai une première fois à Bédouin pour gravir le côté asphalté le plus difficile (la « tactique » est simple, faire ses deux premières ascensions au cardio). J’enchaînerai ensuite par la montée par Sault. J’ai décidé de terminer par l’ascension de la route forestière, je pense être plus philosophe en cas de crevaison lors d’une dernière ascension et cette éventuelle crevaison me permettrait de souffler quelques instants.

Côté matos, j’ai opté pour mes Mavic Ksyrium avec deux pneu Continental GP4000 neufs et la cassette Tisso de montagne (12-29). Je l’appelle aussi ma cassette de cyclo vu la présence du 29. Je ne l’ai jamais regrettée, je préfère monter un col en tournant les jambes plus vite plutôt qu’en devant trop forcer.

On reste 2 jours sur place, je pensais faire un décrassage le premier jour et les galériens le second mais la majorité des cyclos s’attaque aux cinglés le premier jour. Je me rallierai donc à la majorité.

J’ai prévu de partir à 6h30. Mais à mon réveil, l’orage gronde, il pleut. Ca commence mal… Je postpose mon départ de quart d’heure en quart d’heure. J’hésite même à reporter ma tentative au lendemain. Finalement, je me décide à partir, j’avale mon gatosport. Je quitte l’hôtel, le premier, j’ai une ascension  en plus à faire, je préfère donc avoir un peu d’avance.

Je quitte l’hôtel en direction de Vaison la romaine afin de m’échauffer 10 minutes avant de commencer. La route est détrempée mais il ne pleut plus. On n’aperçoit pas le sommet qui est dans le brouillard.

 

Malaucène

 

 Malaucene.gifJ’entame mon défi, il n’y a personne sur la route, j’ai du voir 3 voitures sur l’ensemble de l’ascension. C’est le côté le plus irrégulier, c’est aussi sur cette face que l’on retrouve les pourcentages les plus élevés ( > 11%). Je joue beaucoup du dérailleur pour rester au alentour de 70 tours/min. J’ai juste un peu hésité la première fois que j’ai passé le 29. Mais comme la journée sera longue, je préfère me préserver. Au bout de quelques Km, je rattrape Lio, puis Laurent qui sont partis lors de mon échauffement. J’en profite pour féliciter Lio qui malgré un manque de préparation deviendra cinglé du Ventoux quelques heures plus tard.

J’avais un mauvais souvenir de ma dernière ascension de Malaucène, à l’époque je n’étais pas suffisamment entraîné et j’avais vraiment souffert dans les pourcentages les plus forts. Cette fois-ci, je passe cette portion sans encombre. J’en profite même pour réaliser cette première vidéo. Veillez excuser la mauvaise qualité des images, mais vu les 6000 m de dénivelé, j’ai fait l’économie du poids de mon appareil photo. Je me suis donc filmé avec mon portable. Tant que suis dans les excuses, je suis désolé mais les diverses vidéos présentent dans cet article parlent beaucoup de météo… C’était effectivement une de mes préoccupations majeures ce jour là.

 

 

Peu après, je passe au chalet Liotard. Juste après, je rentre dans le brouillard. Je jette un coup d’œil sur la sortie de la route forestière en espérant en sortir sans encombre en fin de journée. Le brouillard se fait de plus en plus dense.

J’arrive au sommet de ma première ascension en 1h48 (11.7 km/h et 151 puls en moyenne). Il n’y personne au sommet, la boutique n’est pas encore ouverte. Comme il ne fait que 11°C, je décide de poursuivre ma route sans m’arrêter.

J’entame ma descente, on ne voit pas à 100m. Je me félicite d’être passé par ici la semaine avant afin de me remémorer non seulement l’ascension par Bédouin mais surtout la descente. Après 1 ou 2 Km, je me retrouve dans un troupeau de… moutons qui descendent eux aussi par la route. Je pense qu’ils doivent certainement avoir plus l’habitude de voir des vélos que moi de traverser un troupeau… Je poursuis ma descente. Après le chalet Reynard, je sors enfin du brouillard. J’ai froid, j’ai hâte d’être en bas et d’attaquer ma seconde montée afin de me réchauffer.

Juste avant d’arriver au virage de Saint Estève, je chantonne, je suis content d’être en bas. Mais ce virage va marquer un tournant dans ma tentative… Bardaf, c’est l’embardée… Je prends un billet de parterre. Ca fait quasiment deux ans que je ne suis plus tombé et c’est aujourd’hui que ça arrive. J’avais oublié comme ça surprend (20 puls en plus, à cause de la chute). Je fais l’état des lieux. Je commence par voir si je n’ai rien de cassé,… tout à l’air OK. J’ai des plaies sur tout le flan droit, un hématome au coude et en tombant le guidon a retourné mon pouce gauche. Ca fait mal, mais je décide de poursuivre… Je me dis que mes grands défis sont pourris (casse mécanique à la marmotte et chute ici).

Je poursuis l’état des lieux par l’analyse des dégâts de mon vélo… Le dérailleur est plié, la manette droite aussi. Je vais devoir réparer tout ça à Bédouin. Heureusement mon beau cuissard X-bionic a résisté.

Une fois à Bédouin, je confie mon vélo au magasin de vélo à côté du rond point marquant le départ de l’ascension. Ca me coûtera 25 € pour moins de 5 minutes de travail… C’est assez rentable pour eux, mais moi ça me permet de continuer. Pendant ce temps, je passe à la pharmacie pour désinfecter mes plaies.

 

 

Bédouin

bedouin.gif

Au bout d’une vingtaine de minutes, je peux reprendre la route. Je croise une première fois Sébastien, tout va bien pour lui, je l’informe de ma chute et continue ma route. Cette journée va être rythmée par ces rencontres de mes camarades de club réalisant les cinglés du Ventoux. Ca permet de se sentir un peu moins seul.

 

 

 

Me revoici de retour dans cette épingle qui me fût préjudiciable une heure plus tôt, j’aperçois une trace de sang sur la route…

C’est parti pour environ 9 Km entre 8 et 10 %, sans aucun répit. Une fois de retour dans la forêt, la route redevient humide. Je profite d’avoir eu Sébastien au téléphone pour réaliser cette vidéo.

 

 

 

1282322361_400_400_1_883aab4504e9f1f81534d75631668834.jpgJe monte toujours en surveillant mon cardio. Peu avant le chalet Reynard, je dépasse un couple avec un enfant à l’arrière du vélo. Il faut être fou pour monter 4 fois le Ventoux, mais je crois que c’est encore plus fou de monter avec autant de poids…

Je profite des quelques mètres de « plat » à hauteur du chalet Reynard pour me ravitailler avant de gravir les 7 derniers Km. Ceux-ci sont toujours plongés dans le brouillard. Celui-ci s’intensifie au fur et ma mesure de ma progression. Une fois au sommet, je constate qu’il n’y a toujours pas grand monde, mais la boutique est ouverte. J’en profite pour remplir mes bidons et faire tamponner ma carte de passage. I20_0446.jpg

La descente se passera heureusement sans encombre. Elle fût même presque agréable, surtout vers la fin. Il faisait tout de même encore assez frais au sommet (13°C), la température augmentant jusqu’à 23°C à Sault. Quelques Km avant d’en terminer avec cette descente, j’ai été envahi par une odeur de lavande, enfin un peu de douceur… Il faut préciser que Sault est la capitale de la Lavande (du lavandin pour les puristes).

J’appréhendais la fin de cette descente, marquée par une… montée. La route du Ventoux descend jusqu’à un petit pont au dessus de la Nesque. Après celui-ci, il faut remonter à Sault. J’avais eu beaucoup de mal en 2005 dans cette côte. Mais cette fois-ci pas de souci. Il faut dire que je commence à avoir faim et que le pique-nique est prévu à Sault.

Je commande un jambon beurre, m’étire un peu, rempli mes bidons, je « déguste » mon sandwich,… Je suis prêt pour mes deux dernières montées. Avant de repartir, je réalise une nouvelle vidéo :

 

 

Sault

 

 

Sault.gifC’est le côté, le plus facile, un peu moins prestigieux, mais ça reste tout de même le Ventoux. On dit même que c’est le côté des féminines et des aînés… A l’entrée de la forêt, je croise le Klein, j’en profite pour faire une pause sanitaire, j’ai bu plus d’un litre à Sault, il faut bien s’alléger un peu. Un peu plus loin, je croiserai Alain, Matthieu et leurs acolytes Liégeois ainsi que Maurice. Il n’y pas grand monde sur cette face-ci. Les 2,3 Km précédent le chalet Reynard sont relativement plat. C’est au début de cette partie que je croise les 2 futurs « cinglés » suivant (Yves et Jean-Nicolas), je refais une pause sanitaire… On s’encourage mutuellement et chacun reprend sa route.

Après le chalet Reynard, je gère la fin de mon ascension. Il y a un peu plus de vent que ce matin mais j’ai déjà connu pire ici. Au sommet, je ne prends même pas la peine de m’arrêter, la ligne une fois franchie, je fais demi-tour et redescend vers Bédouin.

Ca y est, je suis un « cinglé » du Ventoux… Mais je ne peux pas encore le fêter, il me reste encore une « galère » à vivre.

 

J’entame la descente avec Lio, qui lui va vers Sault, il montera sa dernière ascension au courage… Encore une fois, bravo a lui. Cette fois-ci, la descente se passe sans encombre.

 

Je passe à la fontaine pour remplir mes bidons et manger une barre de céréales

   

 

 

ROUTE FORESTIERE

4eme-ventoux.gifJ’entame ma dernière montée, il fait nettement plus chaud (35°C).

 

 

 

Sur le « faut plat » avant le virage de Saint-Estève, je suis rattrapé par un autre cyclo, il m’oblige à faire une petite accélération afin de réaliser la vidéo suivante :

 

 

 

Il est interloqué par mon défi, on papotera ensemble jusqu’à l’entrée de la route forestière.

Route forestière dont je ne sais toujours pas ou en est l’entrée, malgré mes multiples passages. La semaine passée je discutais avec un autre cyclo à cet endroit et lors de mon ascension par Bédouin, j’étais concentré sur mes plaies et en train de téléphoner, du coup je l’ai loupé. Je sais tout de même que je dois tourner à gauche 8 Km après Bédouin…

Malheureusement, je ne la louperai pas… Je fais une petite parenthèse pour les internautes arrivés sur ce blog par l'intermédiaire d'un moteur de recherche en ayant tapé "galériens du Ventoux" et qui projettent de relever ce défi... Lisez attentivement ce qui suit... Si malgré tout vous décidé de devenir à votre tour galérien, alors vous avez tout mes encouragements.

 

Me voici donc sur la RF, au début, ça va, la pente est raisonnable et il reste une bande d'asphalte. Puis au fur et à mesure de ma progression, cette bande devient intermittente, puis elle disparaît complètement avant de revenir pour les 2 ou 3 derniers Km. Il y a quelques passages au milieu où l'on retrouve à nouveau une bande d'asphalte sur le côté droit de la route, mais celle-ci est inexploitable car elle est recouverte de gros cailloux blanc ayant dévalés du sommet. Pour corser le tout, j'ai l'impression que plus la route est en mauvais état et plus la pente est sévère.

 

Photo0025.jpgJe suis donc obligé de rouler dans la caillasse. Il n'y a aucun rendement, ça glisse. La roue arrière patine, la roue avant saute. Il faut constamment choisir sa trajectoire. Je pense que 3 coups de pédales équivalent à 2 sur une route en bon état. C'est une débauche d'énergie pour vaincre ce mauvais revêtement.

 

Je ne parle même pas des mouches qui se régale de ma sueur et surtout de mes plaies... Photo0024.jpg

 

En cherchant bien on peut arriver à trouver 1 ou 2 point positifs à cette route. Tout d'abords, la solitude, c'est rare de monter le Ventoux seul. Mais à vrai dire c'est aussi un peu angoissant. Je me suis dit deux ou trois fois : "s'il m'arrive quelque chose ici, qui va venir me chercher?..." Il y a tout de même un vrai point positif, ce sont les quelques points de vue que l'on a sur la vallée et la découverte d'une autre façon d'escalader le Ventoux... Mais est-ce que ça vaut toutes les souffrances endurées...

 

La RF, ce n'est plus du cyclisme, c'est un peu le Dakar. Il n'y a même pas moyen de boire sans s'arrêter tellement que le vélo saute... Je profite de l'un de mes arrêts pour réaliser cette vidéo.

  

 

 

Coup de pédale après coup de pédale, je fini par arriver sur un replat et je récupère une bandelette d'asphalte et puis c'est la délivrance, je retrouve la route de Malaucène, plus que 5 Km d'ASPHALTE et je serais Galérien. Mais rien de tel qu'une vidéo pour mieux comprendre le bonheur que j'ai éprouvé en quittant la RF.

 

 

Les multiples crevaisons que l'on m'avait promises ne se sont finalement pas produites. Malgré ma chute, je ne regrette pas d'avoir "chaussé" des GP 4000 neuf.

 

Ensuite, il me reste à gravir à nouveau les derniers Km de Malaucène. Mais cette fois le soleil est présent, comme s'il voulait me féliciter d'en terminer. Lors du dernier Km, je ressens une énorme émotion m'envahir. Je suis obligé de la contenir jusqu'au sommet sous peine de devoir m'arrêter. A force d'avoir retenu cette émotion, elle va tarder à revenir... Je suis content de moi mais ce n'est pas encore l'extase... Je vais chercher de l'eau, puis je m'isole. Assis sur la caillasse qui vient de me faire tant souffrir, je me laisse envahir par cette fameuse émotion... C'est un instant magique...Impossible de retenir mes larmes, je pleure de bonheur. C'est une émotion que les marathoniens connaissent bien et tout ceux qui sont allé au bout d'un objectif ambitieux. A chaque fois que je repense à cet instant, il m'est impossible de cacher cette émotion qui m'envahi à nouveau.

 

La vidéo ci-dessous permet de figer une partie de cet instant magique, j'ai longtemps hésité à la publier. J'ai l'impression que ça fait partie de mon intimité...

 

http://www.dailymotion.com/video/xel3rk_galerien0011_sport

 

Après la séquence émotion, place au chiffre...

 

 

    Temps Vitesse Pulsation 
GALERIEN   Ascension dép-chalet rf Chalet-sommet Descente Moy Moy
20/08/2010 Malaucène 1:48:06 1:17:43   0:30:23 0:27:45 11,7 151
20/08/2010 Bédouin 1:53:18 1:19:03   0:34:15 0:36:21 11,4 156
20/08/2010 Sault 1:46:06 1:14:08   0:31:58 0:26:55 13,8 151
20/08/2010 RF 2:13:53 0:37:01 1:05:37 0:31:15 0:29:30 10,8 153
    7:41:23       2:00:31    

 

  profil.JPG

 

  carte-controle-galerien-1.JPGcarte-controle-galerien-2.JPG

 

 

 

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 21:13

Je ne vois pas comment je pourrais commencer ce message autrement qu’en remerciant Alain, Philippe et Georges, respectivement initiateur et sponsor, initiateur et organisateur de ce fabuleux week-end à Malaucène. Merci à vous trois pour l’énergie consacrée à la réussite de ce séjour. J’ai aussi une pensée toute particulière envers Philippe…

 

ccweyler.jpgMerci également à tous les participants qui ont transformé ces quatre jours en un souvenir mémorable. Félicitations à tous ceux qui sont devenus officiellement ou symboliquement  cinglés du Ventoux. Félicitations à tous ceux qui ont réussi à monter là-haut. Félicitations à tous ceux qui ont réussi l’objectif qu’ils s’étaient fixé sur place.

 

C’est ma troisième année au cyclo club de Weyler, mais c’est la première fois que je participe à un voyage. Si on cumule les heures de selles passées ensemble lors de ces trois années, on dépasse largement le temps passé ensemble à Malaucène. Mais malgré tout c’est ce genre d’expérience qui permet réellement d’apprendre à mieux se connaître. Ce fût une expérience enrichissante.

 

I21_2799rec.jpgLa première journée fut consacrée à un défi personnel qui me tenait à cœur depuis plus de deux ans : les galériens du Ventoux (voir article à ce sujet). La deuxième journée aurait dû faire l’objet d’un décrassage. Mais lorsque j’ai entendu parler des gorges de la Nesque, je n’ai pas pu résister à sommetrec.jpgl’idée de retourner dans ce magnifique endroit. J’ai donc accompagné quelques cinglés (au sens noble du terme) dans cette randonnée, certainement trop difficile vu les efforts réalisés la veille, mais la beauté du paysage permet d’oublier bien des douleurs…

 

Après un bon repas à Sault, j’ai décidé d’accompagner une partie du groupe vers… le sommet du Ventoux afin d’effectuer une sixième ascension en une semaine du géant de Provence. Je m’en voulais surtout de ne pas avoir pu, la veille, partager quelques instants au sommet avec mes camarades. J’avoue que voulais surtout voir le soulagement d’Yves après une quatrième ascension…

 

Pour terminer merci à tous pour tous ces bons moments passés ensemble. Avec une pensée particulière aux fous (cinglés, eux aussi) avec lesquels on a terminé les deux soirées sur place… 

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